Publishingplatform for digital magazines, interactive publications and online catalogs. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. Title: Lectures, 112, janvier - février 2000, Author: Revue Lectures, Length: 114 pages, Published: 2011-12-26
Les enfants pourront remplir la marmite avec de la peinture, des feutres, des gommettes... A l'intérieur de la carte, on retrouve les illustrations de la Une petite chanson pour étoffer mes désormais nombreuses activités sur le thème des sorcières. C’est un thème qui fonctionne très bien dans les classes de tous les niveaux. Un même support d’enseignement est déclinable facilement, ce que je recherche depuis que je suis remplaçante. Je vous propose donc le texte de la chanson son enregistrement audio une fiche d’activité cycle 2 la fiche d’activité cycle 3 est en cours d’élaboration Δημοιεύηκε ι 8 Οκ 2014 Retrouvez les petites sorcières, les vampires et les autres créatures de la nuit dans cette petite chanson pour enfants sur le thème d'Halloween ! Paroles Sorcières, vampires et zombies, Citrouilles, fantômes et chauve-souris, Ce soir, comme des silhouettes, tard dans la nuit, Ils seront tous de sortie ! Farce ou friandise Des blagues, des bêtises ! Déguisements et gourmandises Peur et Terreur ... et une bise ! Halloween, Halloween, Haaaa-lloween ! Ne pas la fêter serait un crime ! Nous les petites sorcières Nous n’aimons pas la lumière Mal habillées et mal coiffées Nous aimons rire et chanter ! Et dans notre chaudron, Pas de sucettes, ni de bonbons Bave de crapaud et araignées, C’est en sorcière, qu’il faut se déguiser ! Nous les fantômes, Nous sortons des ombres, Revenants et morts vivants, Nous sommes très marrants, La trouille des citrouilles, habillés, vous crierez C’est en fantômes, qu'il faut se déguiser! Nous les vampires Nous sommes les pires, Nous ne sortons que le soir, Lorsqu'il fait vraiment très noir On se transforme en chauve-souris, Pour te faire peur dans ton lit et pousser des cris de folie pas intérêt d'être mal polis C’est en vampires, qu’il faut se déguiser ! Chanson du film "L'étrange Noël de de Tim Burton ParolesVoulez-vous voir un monde étrangeOù l'on aime les démons et pas les anges ?Suivez-nous. Venez magnifique Halloween !Voici Halloween !Les citrouilles vont mourir de ça Halloween. Tout le monde a mauvaise mineC'est normal. C'est pour terroriser les sonne. C'est l'heure du à je me cache sous votre lit, le dents, mes yeux brillent dans le je me cache sous votre de serpents et cheveux d' ça, ça, Halloween !Halloween, Halloween !C'est la ville de la nuit,Les citrouilles chantent et les chauves sourient,On plaisante. On fait des n'sait pas quelle sera la prochaine coin de la rue, il y a des inconnusQui surgissent des poubelles pour vous faire…Peur !C'est ça Halloween. Rouge et noir, horreur ! C'est un enfer…Par le feu, par la glace,Il faut jouer à pile ou face,Et s'envoler à tombeau la ville du crime. C'est la ville du à Halloween…Je perds la tête, quelques fois je l'arrache,Avant de disparaître dans un flash !Je suis le mort qui prend l'mors aux suis le vent qui vous glace le je me glisse comme une ombre noire,Et je transforme vos rêves en ça, HalloweenC'est ça, HalloweenHalloween , HalloweenHalloween , Halloween Y a des enfants beaucoup trop préfère ceux qui ont la fait peur, mais on se domineDans la ville d'HalloweenOn plaisante, on fait des le monde attend la prochaine Jack le squelette, sans tambour, ni trompette,Surgit dans votre dos, vous n'ferez pas de vieux ça, Halloween,C'est la ville du crime !Bienvenue à l'épouvantable épouvantail…Bravo Jack, t'es un notre nouveau le gargouille est le roi des ça, HalloweenC'est ça, HalloweenHalloween , Halloween !Halloween , Halloween ! C'est la ville de la citrouilles chantent et les chauves souris...lalalala... Halloween , Halloween , lalalala... Halloween , Halloween , lalalala... Photophore halloween Un photophore "minute" à faire avec l’aide des parents. Le printemps de Madame Granula Madame Granula a de nouveau besoin d’aide ! Il lui arrive de drôles de problèmes ce printemps. Madame Granula ! Madame granula est une drôle de sorcière qui a bien besoin d’aide !!! Citrouille photophore La fabrication de la célèbre citrouille lanterne d’Halloween. Marque-places Halloween Des marque-places sorcière, chauve-souris ou citrouille à colorier pour faire une belle table de fête lors d’un goûter Halloween. L’abominable goûter de Madame Granula Une recette spéciale Halloween, avec au menu serpents, araignées, escargots et limaces... Le jeu de l’oie Halloween Un jeu de l’oie sur le thème d’Halloween proposé par une classe de maternelle. Les frises d’Halloween de Tom Une demi-douzaine de frises à imprimer et à découper. Frises Halloween Une série de frises pour décorer un goûter d’Halloween. Cornets à bonbons Halloween Voici un grand nombre de cornets à remplir de bonbons, lors de la tournée des maisons pour Halloween. Masques Halloween Pour faire peur, il faut des masques ! En voici trois pour faire le tour des maisons et récupérer un maximum de bonbons pour Halloween. Chapeau de sorcière Deux feuilles de papier noir, des ciseaux, de la colle et hop voici un chapeau de sorcière ! Avis de passage Halloween Des avis de passage à mettre dans les boîtes aux lettres avant de passer demander des bonbons pour Halloween. L’arbre magique de Madame Granula Avec l’aide de 72 cartes, viens faire pousser l’arbre magique de Madame Granula. L’automne de Madame Granula L’automne est la saison préférée de Madame Granula. Elle joue avec les feuilles mortes toute la saison. La maison de Granula Un grand poster animé de la maison de Granula. Madame Granula a encore besoin d’aide ! Des découpages pour aider Madame Granula à danser ou à se fabriquer des pantoufles. Le décor surprise d’Halloween Un décor surprise d’Halloween très simple à monter. Cartes pop up Halloween Des cartes pop up, pour lancer des invitations à un grand goûter Halloween. Velouté de potiron UN velouté "orange" pour Halloween Les cookies des petits monstres Une recette parfaite pour un goûter Halloween. HALLOWEEN sur notre blog μπορείε επίη να μεαβείε ο
Mariolui sauta au cou, et, le soir même, Bellinde, payée et congédiée sans explication, quitta l’oasis de Briantes et son beau nom de bergère pour rentrer dans les réalités de la vie sous son nom véritable de Guillette Carcat, en attendant qu’elle en prît un plus sonore et plus mythologique, comme on le verra par la suite. Pendant que ces événements tragiques
Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 16 on 16Number of pages 16Full noticeTitle Le Monde artiste théâtre, musique, beaux-arts, littératurePublisher [ ParisPublication date 1898-12-04Contributor Gourdon de Genouillac, Henri 1826-1898. Éditeur scientifiqueRelationship textType printed serialLanguage frenchFormat Nombre total de vues 19764Description 04 décembre 1898Description 1898/12/04 A38,N49.Description Collection numérique Arts de la marionnetteRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k5456185nSource Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1096Provenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 30/11/2010The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 100%.LE MONDE ARTISTE. illustré MUSIQUE — THÉATRE — BEAUX-ARTS DIPLOME D'HONNEUR Innsbruck,1896 MÉDAILLE D'ARGENT Paris, 1896 MÉDAILLE D'ARGENT Bruxelles, 1897 BUREAUX DU JOURNAL 24, rue des Capucines, 24. Les abonnements sont, en outre, reçus à la LIBRAIRIE NOUVELLE 11, Boulevard des Italiens, 11. PUBLICATION HEBDOMADAIRE 38e Année N° 49 Dimanche 4 Décembre 1898 Sommaire La Semaine Théâtrale Chronique théâtrale par EDMOND STOULLIG Spectacles de la semaine Province et Étranger NOTES ET INFORMATIONS Bulletin bibliographique par MEMENTO Courrier de la semaine par MAURICE THOMAS Nécrologie Courrier de la Mode par BERTHE DE PRÉSILLi ILLUSTRATIONS Dessin de M. A. BONAMORE Abonnements UN AN SIX MOIS Paris 20 fr. 12 fr Départements.. 24 " 14 " Etranger.... 27 " 17 " Les Abonnements d'un an sont intégralement emboursés en Morceaux de Musique piano ou chant à choisir dans le Catalogue adressé franco à toute personne qui en fera la de mande. Le Numéro 50 Centimes 770 LE MONDE ARTISTE 38e Année. — N° 49 Dimanche 4 Décembre 1898 LE MONDE ARTISTE LA SEMAINE THÉATRALE CHONIQUE THÉATRALE Opéra. - Lundi, Faust; mercredi, les Huguenots; vendredi, l'Etoile, Samson et Dalila ; samedi, le Prophète. Opéra-Comique Théâtre de la République. - Dimanche, Dimanche, Dame blanche ; lundi, Mireille, Cavalleria Rusticana; mardi, Mignon; mercredi, le Barbier de Séville, les Noces de Jeannette, pour la clôture des représentations données par l'Opéra-Comique au theâtre de la République. Comédie-Française. Dimanche, OEdipe-Roi ; lundi, Struensée ; mardi, Gringoire, le Gendre de M. Poirier ; mercredi, Struensée ; jeudi, matinée, Cinna, les Ménechmes; Ménechmes; Struensée; vendredi, l'Ami des femmes; samedi, Struensée. Odéon. — Dimanche, Une héritière, Colinette; lundi, représentation populaire à prix réduits, la Pupille, Bajazet; mardi, mercredi, dernières de Colinette ; jeudi, première de la Reine Fiammelle ; vendredi, samedi, la Reine Fiammette ; jeudi, à 1 heure 1/2, matinée à prix réduits conférence par Mme Dieulafoy, Bajazet, le Dépit amoureux. Théâtre-Antoine. — Lundi,mercredi, Rolande, Lidoire; dimanche, mardi, samedi, Judith Renoudin ; jeudi, Britannicus, Hors les lois, précédé d'une conférence de M. George Vanor; vendredi, les Fenêtres, l'Ecole des veufs. Théâtre La Turlulaine de Marjolin, vaudeville en trois actes, de MM. Maurice Soulié et Charles Darantière. Première représentation le mercredi 30 novembre. Funambules. — Ouverture. Parisiana. - Parisiana Revue, en deux actes et dix tableaux, de MM. Gardel-Hervé, Briollet et Gerny. La turlulaine » est, paraît-il, pour les hommes mûrs ce qu'est pour les jeunes gens la coqueluche ». Or, Marjolin a toujours été mûr ne vous étonnez donc pas qu'à cinquante-deux ans, il soit THÉATRE-LYRIQUE INTERNATIONAL A MILAN. — Fedora, opéra en 3 actes, paroles de M. Colautti, Musique de M. Umberto Giordano. Acte II La Confession de Loris Dessin de M. A. Bonamore. 772 LE MONDE ARTISTE pris d'un regain de jeunesse qu'on appelle parfois l'été de la Saint-Martin ». De Pont -l'Evêque, où Chamouroux vient de lui céder l'institution qui porte son nom, il est allé un beau jour se promener à Trouville, et là, sur les Planches, il a été séduit par les admirables formes d'une blonde baigneuse qui lui est apparue — telle Vénus Amphitrite — en un galant costume de bain, merveilleusement apte à les faire valoir. Et depuis ce temps, la gymnastique elle-même n'est qu'un faible dérivatif à son irrésistible besoin d'aimer... Aussi vous figurez-vous la joie de notre marchand de soupe, quand, justement, il reçoit la visite de la blonde baigneuse de Trouville Mme Lucy Barker. Actuellement séparée de son mari pour cause d'incompatibilité d'humeur, elle a jugé convenable de prendre un amant, Hector de Préauclair, et c'est pour empêcher Hector d'épouser Mlle Henriette Marjolin que la sémillante Américaine s'est présentée à l'institution Chamouroux. La jeune Henriette n'a, d'ailleurs, aucune espèce d'inclination pour le bel Hector, en dépit de son litre de pharmacien de deuxième classe et de sa fructueuse invention des pilules aphrodisiaco-séminiennes elle en tient pour Léon Chardin, humble maître répétiteur à l'institution de son papa — sans le sou, hélas !... à moins qu'une combinaison, d'abord essayée sur des haricots, ne lui fasse gagner au jeu la forte somme... Cette forte somme, il ira — voyez à quel point sa naïveté est grande — la chercher à Trouville, où se rencontreront, comme par hasard, les divers personnages de l'imbroglio. C'est, d'abord, Mme Lucy Barker, qui, aux Roches... Blanches, a donné rendezvous à Hector, et que suivra dare dare Marjolin, soi-disant appelé à Caen pour un congrès les congrès ont bon dos... C'est Victoire, la cuisinière de la maison — une brune superbe — qui, se croyant distinguée » par Marjolin, se laisse accompagner par Chamouroux, tellement épris de ses charmes qu'il commence par la faire habiller à la dernière mode — peignoir orange compris — sous le nom de l'élégante comtesse du Raincy. C'est enfin Barker, venu tout exprès d'Amérique pour occire l'amant de sa femme entre deux paquebots. La prime de mille francs, gracieusement offerte par le farouche Yankee à celui qui lui fera découvrir l'homme qui l'a trompé et la poursuite du duel à l'américaine, sur la plage même de Trouville, servent de thème à une foule de joyeux incidents, suffisant à remplir abondamment, le second acte et à désopiler amplement la raie de ses auditeurs. Moins gai, à notre avis, est le troisième acte, sur lequel comptait, nous dit-on, d'une façon toute particulière, notre ami Georges Molle, le sympathique directeur de Déjazet. Le théâtre n'est-il pas, d'ailleurs, une boîte à surprises ?... Il vous sera pourtant permis de vous divertir avec le respectable notaire, Saint-André des Arts, délégué du Jury de la Belle Vertu, siégeant à Falaise qui, sur un air de cantate — honneur à Chamouroux, bon père et bon époux! — vient offrir à Chamouroux le prix de perfection momentanée " Et comme Chamouroux est convaincu d'avoir fortement démérité, emuine Marjolin, sous le nom de Chamouroux, en a l'ait de plus belles encore, vous jugez de l'embarras de l'honnête vieillard, ne sachant plus à quelles paroles adapter l'air de son officielle cantate. Jugez aussi de la terreur de Marjolin à l'arrivée du tigre Barker — enfermé bien à propos dans une chambre où il risque d'être proprement asphyxié par un poêle mobile. Léon Chardin, fort heureusement, lui sauve la vie ; or, comme c'est la seconde fois que ça lui arrive, Barker le récompense en le dotant. Le répétiteur épousera donc son Henriette et laissera le bel Hector courir le monde avec le ménage Barker, réconcilié pour la circonstance. Quant à la turlutaiue » de Marjolin, j'imagine qu'elle se passera comme elle pourra les auteurs ont négligé de nous tirer d'inquiétude à ce sujet. Peu importe, d'ailleurs, puisqu'ils nous ont amusés ; les deux premiers actes sont charmants, je le répète, très joliment écrits ce qui est assez rare pour Déjazet et tout à fait dignes de M. Maurice Soulié, qui, avec M. Paul Fournier, signa certain Honorable chaleureusementapplaudi,l'été dernier, àl'AthénéeComique... sans compter maint autre ouvrage tout prêt à voir la rampe quand le voudront bien messieurs les directeurs. Les bonnes pièces sont toujours bien jouées. Celle-ci est enlevée avec infiniment d'entrain par MM. Paul Jorge un très plaisant Marjolin, Victor Henry le très consciencieux fabricateur de cantate du dernier acte, par et Legrenay ; Mmes Murger une triomphante Victoire et Berthe Richard une Américaine qui a plus d'allure que d'accent. Nous avons un théâtre nouveau. Dire que j'en suis ravi, ce serait exagérer. Mais je dois constater que ce théâtre des " Funambules », très heureusement installé, 25, rue Fontaine, dans ce qui fut naguère le Champ de foire " est d'un confortable et d'une élégance qui, vraiment, ne laissent rien à désirer. Le directeur n'est autre que l'excellent mime Séverin, l'inoubliable créateur de Chand d' habits. Et de rechef, nous avons pu applaudir cette très curieuse pantomime arrangée par M. Catulle Mendès, d'après Théophile Gautier. C'est, comme vous savez, le drame de Pierrot, assassin par amour, et voyant partout au bal, dans la chambre de sa maîtresse, sur le terrain du duel, apparaître sa victime qui, comme le Commandeur pour Don Juan, le force à l'embrassade et l'engloutit aux enfers. Aux Folies-Bergère, on voyait même les enfers et le supplice de Pierrot, diablerie d'opérette. Aux Funambules, le quatrième tableau a été supprimé. La conception de M. Catulle Mendès est d'un tragique poignant, et offre à l'étonnant mime qu'est Séverin l'occasion de nous montrer toutes les ressources de son talent. Aussi son jeu a-t-il, cette fois encore, excité une légitime admiration. Toutes ses attitudes, tous ses gestes extériorisent l'harmonie des idées qu'il doit rendre sensibles. Et sa physionomie est un aussi clair langage que s'il recourait aux nuances rythmées de la voix pour exprimer les sensations qui émeuvent, séduisent et bouleversent si conscience. Il a vraiment fait frissonner l'assistance des teneurs dont le remords tordait sa face, de même qu'il lui avait communiqué le ravissement dont l'amour l'extasiait. Mais, aux Funambules, on ne joue pas que la LE MONDE ARTISTE 773 pantomime, et Chand d'habits se précédait d'une ironique saynète de M. Tristan Bernard, Visite de nuit, toute pleine de réjouissantes trouvailles, mais à laquelle nous préférons pourtant ces deux petits chefs-d'oeuvre Le seul bandit du village et Silvérie. Puis, ce fut le tour d'une très originale comédie de MM. Pierre Veber et Léon Abric, Paroles en l'air, dont la scène se passe sur la plate-forme de la colonne de Juillet et dont l'aimable fantaisie a produit un effet énorme énorme, je vous dis... M. Mérissel est fort drôle sous les traits du gardien qui explique » la colonne et prouve tour à tour à un désespéré de l'amour qu'il aurait raison, ou tort, de se jeter de là-haut... Entrons à Parisiana... A la terrasse du café de la Tour-Saint-Jacques— quel honneur pour ce modeste établissement ! — Godanchet a fait l'heureuse rencontre d'un des plus aimables pensionnaires de la modeste prison de Fresnes, dont c'était le jour de sortie. Bengali, dit de la Taupe, a invité Godanchet à venir à la prochaine réception. Et comme Godanchet est devenu le compère de la revue, il conduit à Fresnes la délicieuse Zaza dont il a fait son élégante commère. Alors, dans un lumineux décor du plus ravissant effet, Anna Thibaud nous chante exquisement, comme elle sait chanter, cette prison où l'on aime puisque, par un raffinement bien moderne, on a pourvu à tous les besoins des détenus... Puis, c'est la Valse renversée, la Valse en l'air, la Valse tourbillon, d'une audace à faire frémir. Mais, me direz-vous, nous avons déjà vu ça aux Folies-Bergère les Dante ou le quartette Darto. — Non, vous répondrai-je, c'est cela, et c'est plus fort que cela! C'est, dans le genre, ce que nous connaissons de plus étonnant, et je n'ai pas de meilleur conseil à vous donner que d'aller applaudir les extraordinaires acrobates qui vont faire courir tout Paris à Parisiana. Passons au second acte, et notons-y une scène inédite — et certes l'inédit est quelque chose en matière de revue — le duel entre M. Sarcey et Mlle Yvette Guilbert. D'abord, duel de chansons Yvette attaquant notre Oncle sur les airs de son répertoire, et notre Oncle lui répondant sur les vieux airs que chante Villé. Puis, les épées se croisent Yvette veut embrocher Francisque, mais le plastron du célèbre critique est bourré d'exemplaires des nombreux journaux où il écrit, et le voilà, des lors, invulnérable... La scène est spirituelle et amusante au possible, jouée à ravir par M. Gibard, une divette exhilarante, et par M. Girier. un Sarcey plus vrai que nature. Voilà les deux clous de la jolie soirée à laquelle nous conviaient ces habiles magiciens qui s'appellent les frères Isola ils suffiront au succès de la revue de MM. Gardel-Hervé, Briollet et Gerny. Félicitons, parmi leurs interprètes, MM. Jacquet et Plébins, qui ont du talent; Mlle Suzanne Derval, qui nous montre une jambe adorablement fine et beaucoup de bonne volonté, puis regrettons que M. Reschal — très distingué, c'est possible —ne daigne point mettre dans le rôle du compère un peu plus d'entrain et de gaieté. Allons, monsieur, un ont petit effort, pour nous contenter!... EDMOND STOULLIG. Autres spectacles de la semaine Porte-Saint-Martin Cyrano de Bergerac. — Variétés les Petites Barnett.— Ambigu Papa la Vertu. — Vaudeville le Calice. — Gaité La Fille de Ma-, dame Angot. — Théâtre des Nations Championnet. — Nouveautés le Contrôleur des wagons-lits. — Palais-Royal Place aux femmes. — Gymnase l'Amorceur.— Folies-Dramatiques les Quatre filles Aymon. — Bouffes-Parisiens le Soleil de minuit. — Déjazet A qui l'enfant ? — Cluny Charmant séjour. — Nouveau-Théâtre Aux Courses. Théâtres de quartier. — BOUFFES-DU-NORD la Belle Limonadière. — MONTMARTRE la Sorcière. — BELLEVILLE le Forgeron de Châteaudun — MONTPARNASSE le Chat bollé. — MONCEY Roger la Honte. — BATIGNOLLES la Bande à Fifi. — LES GOBELINS la Belle Gabrielle. — GRENELLE la Bande à Fifi. — LES TERNES les Deux Gosses. Concerts du dimanche 4 décembre Conservatoire.— Deuxième concert. — Symphonie en ut mineur Beethoven. — Quam dilecta, motet, version de M. C. Saint-Saëns Rameau. I. Air de soprano; II. Choeur; III. Air de ténor; IV. Air de basse et choeur, Mmes Lovano, Mathieu, MM. Affre, Sizes et Auguez. — Danse macabre, poème symphonique C. Saint-Saëns. — Pavane du seizième siècle X. — Symphonie en mi bémol, n° 32 Haydn. Le concert sera dirigé par M. Taffanel. Châtelet. — Jubilé de l'Association artistique 187318981 septième concert Colonne consacré aux oeuvres de Wagner. — Le Vaisseau-Fantôme, ouverture R. Wagner. — Les Maîtres Chanteurs, prélude du troisième acte R. Wagner. — Rienzi, prière R. Waggner, M. Vergnet. — Tristan et Yseult, prélude du troisième R. Wagner, cor anglais ; M. Bleuzet. — Lohengrin. grand duo R. Wagner, Mme Rose Caron. M. Vergnet. — Parsifal, prélude du premier acte R. Wagner. — Rèves R. Wagner, Mme Rose Caron. — Siegfried-Idyll R. Wagner. — La Walkyrie, premier acte, 3e scène R. Wagner, Siegmund, M. Emile Cazeneuve; Sieglinde, Mme Rose Caron. — Le Crépuscule des dieux, marche funèbre R. Wagner. — Le concert sera dirigé par M. Ed. Colonne. Cirque des Champs-Elysées. — Septième concert Lamoureux consacré à Berlioz. — Ouverture du Carnaval romain. — Roméo et Juliette, fragments 2e partie Roméo seul; Tristesse; Concert et bal; Grande fête chez Capulet. — L'Enfance du Christ, fragments ; a. Ouverture; b. Le Repos de la Sainte Famille, chanté par M. Engel; c. Trio des jeunes Ismaélites, exécuté par JIM. Bertram, Deschamps flûtes et M. Lundin harpe. — Marche au supplice, extrait de la Symphonie fantastique. — Les Troyens, fragments a. Air de Cassandre, chanté par Mme Jeanne Raunay; b. Chasse et orage, symphonie descriptive; c. Air de Didon, chanté par Mme Jeanne Raunay. — La Damnation de Faust, fragment a. Ballet des Sylphes; b. Invocation à la nature, chantée par M. Eugel; c. Marche hongroise. PROVINCE Angers. — La direction du théâtre tient, il faut l'espérer, un grand succès avec Aïda. L'oeuvre de Verdi montée avec un grand luxe de mise en scène est admirablement interprétée sous la direction de M. de la Chaussée, par Mmes Lloyd et Homer, dont la superbe voix a fait sensation, et par MM. Gautier, Seveilhac, Dinard et Déjardin. Le ballet, Mlles Damani, Bertrand et Bregalanti en tête, pent revendiquer une bonne part dans le succès. Les honneurs de la soirée, unique dans les annales de notre théâtre, reviennent à Mlle Lloyd, 774 LE MONDE ARTISTE excellente de la première à la dernière mesure d'Aïda. La presse est unanime à féliciter M. Jules Breton auquel, à l'issue de la première, le public a fait une ovation des plus enthousiastes. La semaine a été très musicale et très artistique. Nous avons eu M. Bordes et les chanteurs de SaintGervais qui ont obtenu un éclatant succès. L'on a beaucoup applaudi Mme Jeanne Raunay dans la Ville de Jephté et le Renouveau, très belle mélodie de Castillon. L'orchestre nons a donné, sous la direction de son jeune chef, M. E. Brahy, une admirable exécution du prélude de Lohengrin et la suite en ré majeur de Bach. Je dois noter, pour être complet, une belle interprétation par M. Reuland, violoncelle solo des concerts, du Kol-Nidrei de Max Bruck. En résumé, superbe manifestation artistique et salle comble. Même affluence de public au concert du dimanche 27, donné sous la direction de M. Ch. Widor, acclamé comme chef d'orchestre et comme compositeur. Il a magistralement conduit le concerto de Bach pour piano, violon et flûte. Les interprètes étaient MM. Philipp, Lemaître et Schreurs. L'éminent pianiste a de plus joué la belle Fantaisie de M. Widor dont l'Ouverture espagnole a été particulièrement goûtée. Très applaudies, la seconde surtout, les deux petites pièces de M. Philipp, finement instrumentées par M. Ch. Malherbe. Je dois mentionner encore l'ovation faite à M. Dinard, après une magnifique interprétation des airs de la Flûte enchantée et de la Reine de Saba. Le concert se terminait par l'ouverture d'Obéron qui a été un beau succès pour l'orchestre et M. E. Brahy. LUDWIG. Lyon. — Grand-Théâtre. — Sur la scène de notre Grand-Théâtre, les reprises se succèdent en un mouvement précipité. Bientôt, tout le répertoire courant aura figuré sur l'affiche. La semaine dernière, nous avons eu Mireille, l'Africaine et Lakmé. Dans l'ouvrage du si regretté maître Gounod, j'ai beaucoup admiré la délicieuse façon que Mlle Mastio a mise à poétiser la douce Mireille, en même temps que la virtuosité de la chanteuse aux prises avec les difficultés vocales du rôle. A l'actif, gros succès. Vincent doit être un des meilleurs rôles de M. Gluck ; il s'y est montré chanteur de charme et s'y est justement et vigoureusement fait applaudir par la salle entière. Cette représentation a été une des plus homogènes de la saison, avec, en plus des deux principaux artistes, MM. Fuld, La Taste, Mmes Streliski et Véry. L'orchestre a délicatement nuancé les pages de cette admirable partition. L'Africaine, très en faveur auprès de notre public avait attiré la foule au soir de la reprise. Mlle Bossy a été une Sélika amusante, impressionnable et dramatique, communiquant a la salle ses sensations jusqu'à les lui faire partager. Cela s'appelle de l'art vrai, de l'art pur. Le rôle de Vasco de Gama convient bien à la vaillance de l'organe, de M. Ansaldi. Au quatrième acte, une ovation lui a été faite. M. Mondaud sait tirer parti des moindres avantages d'un rôle. De celui de Nélusko il a extrait la quintessence. On lui a redemandé la ballade. Bien touchante Mlle Mastio sous les traits de la malheureuse Inès. Cette artiste a sauvé le septuor d'une catastrophe. M. Sylvain, a obtenu son succès habituel. MM. Deville et Thomerieux ont complété le bon ensemble de cette représentation. Il convient de signaler une bonne reprise de Sigurd, dans laquelle Mmes Bossy, Tournié ; MM. Ansaldi, Sylvain et Mondaud ont récolté une ample moissons de bravos. Mme Bossy et M. Sylvain, les deux grands triomphateurs de cette soirée, ont été fêtés à l'envi. Le Sourd ou l'Auberge pleine, repris mardi dernier a été interprété d'une façon déplorable. Mieux vaut ne pas insister. M. Amalou, notre distingné chef d'orchestre, dont nous avons pu apprécier la science artistique vient, pour des raisons de santé, de demander à la direction de résilier son engagement. Dès que l'orchestre connut la décision de son chef et espérant par une marque unanime de sympathie le faire revenir sur sa décision, lui offrit à une représentation de Guillaume Tell une palme d'or. Le public joignant ses applaudissements à ceux de l'orchestre, une véritable ovation fut faite à M. Amalou qui, nous l'espérons encore, pour maintenir à notre orchestre sa réputation et pour la parfaite exécution des ouvrages, nous reviendra après quelque temps de repos. NODET. Marseille. — Grand-Théâtre. — M. Lan, notre aimable directeur, nous a donné pour son premier vendredi de gala, la reprise de Lohengrin, devant une salle magnifique. Tout le Marseille artistique assistait à cette belle représentation qui a été un nouveau triomphe pour l'excellent ténor M. Bucognani qui a chanté Lohengrin avec une impeccabilité de style et une pureté de voix qui lui ont valu plusieurs rappels enthousiastes. Mme Tournié Elsa, du Grand-Théâtre de Lyon, a produit une excellente impression. Mme Bourgeois Ortrude et M. Vallier le roi, ont contribué au bon ensemble de cette représentation. Les choeurs et l'orchestre ont droit à toutes nos félicitations. Par suite du départ de M. Layolle, notre regretté baryton de grand-opéra, nous avons entendu, dans la Favorite et dans Lohengrin, M. Ricardi, qui n'a pas fait oublier son prédécesseur. Reprises plutôt ternes de Lakmé, du Barbier de Séville, avec M. Leprestre, et du Maître de chapelle, pour le deuxième début de Mlle Féraud, dugazon. M. Desmet Nilakanta et Bazile a eu les honneurs de ces soirées. Pour passer prochainement les Huguenots, avec M. Cossira, Roméo et Juliette, avec M. Leprestre, et Pierre d'Aragon, opéra inédit dans lequel M. Bucognani créera le principal rôle. Théâtres de genre. — Aux Variétés Dégénérés, Mon enfant, avec Mmes Rose Syma et M. Caron, et deux amusantes fantaisies de M. Tristan Bernard Sylvérie et Franches lippées, ont fait les frais de la quinzaine écoulée. Au Gymnase, bonne reprise de Gigolette dans laquelle nous avons apprécié le talent de MM. Rolland et Krauss, et de Monte-Christo. A l'Aleazar Léon-Doux, continuation des brillantes représentations de Mlle Miette, de M. Ville et de Mlle Dora. Au Palais de Cristal, enfin, première de Forcès pas! revue locale luxueusement montée, qui aura une longue suite de représentations. E. GRAPH. Nice. — Grand Théâtre de l'Opéra. — L'ouverture de la saison a eu lieu dimanche soir la Juive a procuré un succès des plus légitimes à quelques-uns des artistes engagés par M. Eugène Lamare. Mme Litvinne personnifiait Rachel. Cette excellente falcon s'est placée immédiatement hors de pair, par ses incontestables qualités de cantatrice et son jeu si intelligent, si vrai! Peut-être M. Chaslan trouvera-t-il dans un autre ouvrage l'occasion de mériter nos éloges ! En attendant, nous constatons volontiers que, sous les traits d'Eléazar, il a eu quelques bons moments. Mlle Jeanne Frandaz LE MONDE ARTISTE 775 la princesse Eudoxie a conquis d'emblée les faveurs du public cette jeune artiste dirige avec une impeccable méthode une voix cristalline dont les douces inflexions nous ont complètement séduit. Si M. Rouziéri jouait un peu plus le rôle de Léopold, nous serions heureux de le complimenter. M. Louyrette le cardinal de Brogni s'est fait beaucoup applaudir dans la cavatine du premier acte et l'anathème du troisième. L'organe bien timbré de M. Mézy a donné un grand intérêt aux courtes phrases de Ruggiero. L'orchestre, sous la direction de M. Rey, a eu de la cohésion. Nous espérons que ce chef fera tous ses efforts pour maintenir sa phalange au niveau élevé où l'avait placée M. Alexandre Luigini, son très regretté prédécesseur. Au premier jour l'Africaine et Sigurd. Nous venons à remercier M. Spranck, le nouveau secrétaire général de l'Opéra, de l'accueil très courtois qu'il a réservé au représentant du Monde Artiste. Casino Municipal. — La troupe de M. Louis Tessier, directeur administrateur de notre seconde scène, est ainsi composée Administration MM. Caunes-Briant, régisseur général ; Méry, secrétaire général ; Douchet, régisseur de la scène. Opéra-comique. —MM. Leprestre, Delmas, premiers ténors légers en représentations; Duncan, ténor; Dancrais, deuxième ténor léger ; Tricot, Cadio, barytons en tous genres; Olive Roger, première basse chantante; Aristide, deuxième basse des premières ; E. Lary, trial ; E. George, Montclair, laruettes ; Delahaye, jeune trial. Mmes Bréjean-Gravière, Leclerc, premières chanteuses en représentations; Ketten, mezzo-soprano en représentations ; Luce, deuxième dugazon des premières ; Bresson, deuxième dugazon; Fleury-Pilliard, duègne, mère dugazon. Répertoire Werther, Manon, Mignon, Lakmé, Mireille, le Barbier de Séville, le Pré aux Clercs, le Voyage en Chine, Zampa, Carmen, Haydée ou le Secret, les Dragons de Villars, les Diamants de la Couronne, la Dame Blanche, le Brasseur de Preston, le Maçon, l'Etoile du Nord, Giralda, la Part du Diable. Artistes en représentations Mme Bréjean-Gravière, du Théâtre-National de l'Opéra-Comique ; Mlle Rosalie Lambrecht, du Théâtre des Bouffes Parisiens Paris ; Mlle Leclerc, du Théâtre National de l'Opéra-Comique ; M. Leprestre, du Théâtre National de l'Opéra-Comique ; Mlle Cécile Ketten, du Grand Théâtre de Bordeaux ; M. Delmas, du Théâtre National de l'Opéra-Comique. Opérette. — MM. Duncan, premier ténor ; Dancrais, premier ténor en double ; E. Lary, ténor comique ; Delahaye, ténor comique, trial ; Tricot, baryton ; Cadio, baryton; Dumas, baryton en double; E. George, grand premier comique ; Montclair, grand premier comique en tous genres ; Aristide, basse bouffe ; Douchet, premier comique ; Levalois, deuxième comique; Duval, comique marqué; Deplanque, comique grime. Mmes Rosalia Lambrecht, première chanteuse en représentations ; Morin, première chanteuse; RenéeMarcelle, première chanteuse ; Stemma, première chanteuse, forte seconde ; Luce, deuxième chanteuse des premières; Bresson, deuxième chanteuse; Nénot, deuxième chanteuse ; Fleury-Pilliard, desclauzas ; E. Perrier, deuxième duègne ; Ferrière, troisième chanteuse ; Lizzi, troisième chanteuse. 60 choristes, hommes et dames. Répertoire. — Surcouff, les P'tites Michu, BarbeBleue, la Belle Hélène, le Voyage de Suzette, le Baron de Tzigane, Ali-Baba, Rip, Miss Helyett, l'Enlèvement de la tolédad, la Fille du Mme Angol, Boccace, GirofléGirofla, Mam'zelle Nitouche, Gilette de Narbonne, Mon Prince, le Maréchal Chaudron, les Mousquetaires au Convent, Toto, le Grand Mogol, la Cigale et la Fourmi, le Petit Duc, les 28 jours de Clairette, la Fille du Tambour-Major, Mam'zelle Quatre sous. Ballet. — M. Léopold Roux, maître de ballet, premier danseur ; Mlle Nina Farina, danseuse étoile ; Mlle Rachel Fabris, danseuse demi-caractère ; Mlle Carlotta de Vincenzi. travestie ; M. Baglioni, premier mime. Deuxièmes danseuses Mlles Garbini, Gendre, Paoli, Berruto. Ballet composé de 34 danseuses. Orchestre de 70 musiciens, sous la direction de M. Gervasio, premier chef d'orchestre. Pendant la saison, représentations extraordinaires par des artistes de Paris. La première des Cloches de Corneville nous a laissé une fort bonne impression. Nous avons revu avec grand plaisir, après une absence de quelques années, l'experte comédienne et la charmante chanteuse qu'est Mme Morin. M. Cadio le marquis, que nous pouvons déjà classer parmi les favoris des habitués de notre seconde scène, montre le plus grand souci des nuances aussi le sympathique baryton a-t-il détaillé ses différents morceaux avec un art réel. M. Georges sait imprimer une saisissante allure à la silhouette du vieux Gaspard, mais nous aimerions à voir M. Aristide charger un peu moins sa caricature du bailli ! Enfin, M. Duncan met en relief le rôle de Grenicheux. EMILE CARRÉ. Le Monde Artiste est en vente à Nice, chez MM. Delrieu frères, 48, avenue de la Gare. Rouen. — Théâtre des Arts. — La période des débuts, touchant à sa fin, permet de reprendre le répertoire moderne ; aussi, c'est avec satisfactisn que nous avons pu entendre Sigurd dont l'interprétation a été très bonne. Mme Darlays dans Brunehild a remporté un grand succès. Le tempérament dramatique de cette artiste, aussi bien que l'ampleur et l'étendue de sa voix, lui sert à souhait, pour incarner la Walkyrie. Aussi ce n'a été qu'une suite d'ovations. Mme Eva Romain, dans le rôle d'Uta a été très applaudie et c'est à l'unanimité que le public a demandé son admission. M. Casset, que nous avions déjà entendu, il y a deux ans, dans ce même rôle de Sigurd, s'est montré l'artiste de goût que l'on sait. Le répertoire moderne lui est des plus favorables. M. Casset est certainement un de nos meilleurs ténors d'opéra. M. Stamler, baryton, a fait un bon premier début 'dans Gunther dont il a tenu le rôle avec correction. M. Bourgeois a été admis à son troisième début dans le rôle d'Hagen. Nous ne devons pas oublier M. Féraud de Saint-Pol, qui, dans le rôle du prêtre d'Odin, a fort bien dit la prière et l'invocation du deuxième acte. L'Amour médecin, l'opéra-comique de F. Poise, n'a pas eu tout le succès que l'on attendait. Mlle Deliane a remporté de nombreux applaudissement et peut compter un succès de plus. Tournée Lina-Munte. — Mme Lina Munte est venue nous donner la Tosca. Fort applaudie, principalement à la fin des troisième et cinquième actes, Mme Lina Munte a été rappelée plusieurs fois en scène. MM . Montlouis, Duforest et Vouthier qui entouraient Mme Munte, ont partagé avec elle les bravos du public. Théâtre-Français. — Le Contrôleur des wagons-lits, que nous avons eu cette semaine au Théâtre-Français, est très goûté des spectateurs qui se sont fort divertis à cette joyeuse comédie. Il faut dire aussi qu'elle est très bien jouée par M. Perrin qui a rendu le rôle de Godefroid avec une inénarrable fantaisie. 776 LE MONDE ARTISTE MM. Perriny, Chevalier et Ragonneau lui ont donné la réplique d'une façon fort convenable. Nous avons revu avec plaisir Mlle Gondy, dont le talent n'est plus à louer. Mme Andrieux, dans le rôle de la belle-mère, s'est montrée amusante sans pousser à l'exagération. N'oublions pas Mmes Lugal et Noré qui complètent cette excellente interprétation. Par le choix de ses pièces, M. Henrion est toujours sûr d'aller au-devant du succès ; aussi le public est-il enchanté de son initiative artistique. Folies-Bergère. — La réouverture annuelle s'est faite avec un programme nouveau. M. Maureth, le laringyloque, avec ses nouvelles créations se fait très applaudir chaque soir. Comme chanteurs comiques, Bloch et Montjoyeux se partagent les faveurs du public. Les Mannons, dans leur pantomime américaine, se montrent très drôles et terminent la soirée à la satisfaction générale. S. Saint-Etienne. — Le Festival Massenet, donné au Conservatoire de notre ville le 21 novembre, a obtenu un succès qui a pris les proportions d'un véritable triomphe pour le maître et les interprètes. L'auteur de Manon avait été reçu à la gare de sa ville natale par toutes les sociétés musicales du département de la Loire. L'orchestre de l'Association symphonique, composé do 60 musiciens et dont le directeur est M. Rachet, a fait merveille sous la direction de Massenet, en exécutant l'ouverture de Phèdre, le menuet de Manon, l'entr'acte Sevillana de Don César de Bazan, des fragments du ballet du Cid, la méditation de Thaïs, avec solo de violon par M. Gabriel Lefebvre, et les Scènes napolitaines. Mais le grand succès de cette magnifique séance musicale a été remporté par Mme Georges Marty qui, de sa voix pure, souple et admirablement stylée, a chanté Amoureuse, Noël païen, l'air de Marie-Magdeleine, Enchantement, les Enfants et enfin Je t'aime! délicieuse mélodie qui n'était point portée au programme, et qu'elle détailla exquisement pour le bis réclamé par toute l'assistance. J. D. Toulouse. — Théâtre du Capitole. — Ainsi que je le faisais pressentir dans une de mes précédentes chroniques, l'état de santé de M. Barthe, baryton de grand opéra, ne s'étant pas amélioré, cet artiste a résilié son engagement. Dans Hamlet, qui était donné mardi dernier et dans Rigoletto que l'on reprenait vendredi, Mme Blancard, contralto, a terminé ses débuts et a été admise sans la moindre opposition. J'ai déjà dit ce que je pensais de son organe, je n'ai donc pas à y revenir, si ce n'est encore pour constater combien le registre grave est d'un joli timbre. La Juive a reparu sur l'affiche jeudi, pour les premiers débute de M. Moisson, fort ténor, et de Mme Lematte-Scheweyer Lematte-Scheweyer chanteuse falcon. La voix de M. Moisson est petite, de volume et de timbre, mais le chanteur est adroit. Gardons-nous de pousser plus loin nos appréciations, nous dérogerions à nos habitudes en en disant davantage après une seule audition. Nous avons eu déjà, dans le même emploi, il y a quatre ou cinq ans, Mme Lematte. Elle nous revient avec ses belles qualités de tragédienne lyrique, mais dans Rachel l'organe ne nous a pas paru être bien d'aplomb, il vaut mieux réserver entièrement une plus saine appréciation que vous trouverez dans ma prochaine chronique, car cette semaine Mme Lematte et M. Moisson subiront leurs deux autres épreuves dans l'Africaine et les Huguenots. Théâtre des Variétés. — Mlle Suzanne Devoyod, l'artiste bien connue, vient de faire encaisser de sérieuses recettes à la direction en jouant avec un talent incontestable Viveurs et Zaza. Je n'ai pas à, discuter le mérite de ces deux pièces, la chose ayant été faite, dans ce journal, de si supérieure façon par M. E. Stoullig, je n'ai qu'à enregistrer le succès fait à l'artiste en vedette, ainsi qu'aux pensionnaires de M. d'Albert. Théâtre-français. — Ce théâtre a donné cette semaine les Danicheff, dans lesquels MM. Charny, Bénédict, Joffre, ainsi que Mmes Boyer, Sandre et Deska se sont fait applaudir. Quand aux rôles secondaires, qui nuisent à l'interprétation dans son ensemble, ils tombent sous le coup de la critique et, par amabilité toute pure, nous ne les nommerons pas. On annonce la prochaine première représentation de l'Aînée de M. Jules Lemaître. O. GUIRAUD. Comme supplément musical, nos abonnés recevront avec le présent numéro RÊVE DE JEUNE FILLE» pour piano, par Ernest Gillet. ETRANGER Gand. — Grand-Théâtre. — Un nouveau fort ténor, M. Henriot, nous a été présenté dans Hérodiade et Lucie de Lammermoor, mais nous serions bien embarrassé de définir exactement l'impression qu'il y a produite sans être excellente, elle n'est pas défavorable, c'est tout ce que nous en dirons pour le moment, sous réserve d'être plus explicite après une troisième audition ; il n'est pas défendu d'attendre, et il est toujours agréable d'espérer. Donc, pour faire diversion, M. Martini s'est jeté dans les bras de Lucie de Lammermoor avec la sérénité de l'homme qui accomplit un devoir; et c'est ainsi que la petite vieille, secouant la poussière de ses jupes défraîchies, nous est survenue inopinément au cours de la quinzaine finissante. Les artistes qui nous la présentent cette année ont heureusement la foi qui sauve, et cette foi, doublée chez quelques-uns d'expérience et de talent, a sauvé la revenante de l'indifférence et du dédain. Mme Conti-Bossy, qui a de si nombreuses devancières dans le rôle de la mélancolique écossaise, en est certes l'une des meilleures interprètes que nous ayons connues ici elle le chante délicieusement, égrenant des notes perlées, roulant des trilles de rossignol avec une virtuosité et une sûreté extrêmes; de son côté, M. Georges Lafon rend son personnage d'Asthon avec une science consommée des traditions qui l'ont établi; quant à M. Depère Arthur, les seconds ténors d'opéra ne sont pas son affaire il ne se trouve à sa place que dans l'opérette. L'opéra-coimique est, toujours dans le désurroi pas de chanteuse légère, Mlle Cherubini ayant résilié; et en présence de l'hostilité dont le poursuit un clan d'irréconciliables, M. Lesbros, le ténor léger, va partir, lui aussi demain peut-être le regrettera-t-on. Mais s'il s'emporte parfois comme une soupe au lait, le public gantois a, par contre, ses moments de bonne humeur énorme il l'a bien fait voir à la reprise des 28 jours de Clairette, avec Mmes Edeliny, Dailly, Valdy, MM. Roussel, Mordet, Dailly, Rouyer, Depère, Lamberly, Vanderhaegen chacun d'eux y mettant du sien, l'interprétation toute de bonne gaieté fait rire les plus moroses et les plus atrabilaires. LE MONDE ARTISTE 777 Une troupe de passage, en une soirée qui comptera parmi les plus intéressantes de la saison, nous a interprété l'Arlésienne, de Daudet et Bizet, aussi bien qu'on peut l'interpréter loin de Paris, au grand ravissement d'une salle brillante qui a fait aux excellents artistes ovations sur ovations. M. Paul Mounet semble créé pour incarner Balthazard, auquel il donne une physionomie dessinée avec un art supérieur, Mme Pauline Patry fait tressaillir d'un grand sentiment le personnage de la mère Marnai; et MM. Perrin Frédéri, Chambly Marc, Daurelly Mitifio, René Robert Francet Mamaï, A Lévy l'Equipage, Mmes Torna Vivette, M. Patry l'Innocent et Gaillar Renaude, se tirent avec une habileté très sûre et une artistique intelligence de leurs rôles respectifs. Nous pouvons à ces éloges associer aussi l'orchestre et les choeurs qui, sous la direction de M. Bovy, ont exécuté avec une irréprochable conscience la partie musicale de cette oeuvre si belle en son émouvante simplicité. GÉBÉ. Milan. — Tandis qu'au Lirico, la Fedora du jeune maestro Giordano continuait sa glorieuse carrière on donnait enfin, au Costanzi de Rome, la première du nouvel opéra de Mascagni Iris. Le livret de Luigi Illica n'est pas inconnu de vos lecteurs ; je l'ai détaillé naguère et je ne ferai que rappeler succintement l'épisode peu compliqué qui a servi de thème au compositeur. Osaka, jeune seigneur japonais libertin, que l'extraordinaire beauté d'Iris a frappé, veut enlever la pauvre enfant dont le vieux père est aveugle. Dans ce but, il organise, de concert avec Ryolo, un mauvais drôle, une représentation théâtrale, devant la maison d'Iris et tandis que la foule s'intéresse au jeu des marionnettes, Osaka enlève Iris. Le vieux père, laissé seul et averti du départ de sa fille bien-aimée, va à la ville et c'est dans une Maison verte qu'il retrouve Iris. Celle-ci, atterrée, folle de honte et de chagrin, court vers une fenêtre et se précipite dans le vide. On la retrouve à terre, pantelante, blessée à mort. Dans sa fièvre dernière, elle chante au soleil et parmi les chrysanthèmes retombe après un effort, et rend son dernier soupir. C'est devant une foule énorme qu'on a donné la première de ce nouvel ouvrage. Parmi l'assistance, on remarquait la reine, le prince et la princesse de Naples, le duc d'Aoste ainsi que toutes les notabilités du monde politique et diplomatique, beaucoup d'artistes et quantité de journalistes. L'introduction symphonique et chorale a provoqué les applaudissements vigoureux. Mascagni qui dirigeait remercia après avoir accordé le bis. Le premier air d'Iris passa sous silence ainsi que le choeurs des lavandières. A la scène suivante, une tentative d'applaudissements demeura sans échos. La sérénade du ténor, une chanson de type méridional, remarquablement chantée par M. De Lucia, provoqua de nouveaux applaudissements et obtint un bix. Le finale, assez dramatique, valut deux rappels aux exécutants et au maître et un rappel seul à Mascagni. Le public a suivi la première partie du second acte avec beaucoup d'intérêt mais sans applaudir. Le grand duo d'amour obtint un succès croissant ; la ballade, admirablement chantée par Mme Darclée, fut bissée unanimement ainsi que la grande phrase de De Lucia. Toutes les scènes suivantes furent très goûtées et le grand concerto final produisit un effet magistral. Au troisième acte, la première partie ne parut pas satisfaire l'auditoire ; quelques signes de réprobation furent donnés, mais quand l'orchestre reprit l'idée de l'introduction, le succès revint et la scène finale des fleurs fut bien accueillie. L'orchestre a joué divinement, la mise en scène était superbe. En somme, Iris est un succès assez sérieux, mais en plus d'un endroit cette oeuvre a désappointé les admirateurs de Mascagni. A signaler les Déserteurs, drame de G. Boffico, qui vient d'être jouer au Manzoni de Milan, encore que le succès de cette pièce est assez douteux. Le public a été sévère pour les Déserteurs dont la forme lente et prolixe ne convient pas au goût moderne. Cyrano de Bergerac a été fort applaudi au Filodrammatici. L'oeuvre de Rostand, si variée et si complexe sous la tessiture légère des vers, a été appréciée selon ses mérites, et la mélancolique figure de Cyrano, bon, génial, malheureux et généreux à la fois, est apparue comme le type d'un Don Quichotte mâtiné de Tartarin, mais plaisante et troublante aussi. ASCANIO. Londres. — La Société des professeurs de français a célébré samedi dernier son 17e anniversaire, par un banquet auquel ont pris part 150 personnes sous la présidence de M. Lequeux, consul général de France à Londres. Cette soirée tout intime a réuni les principaux professeurs en Angleterre et de nombreux amis de la France; de politique, il n'en a pas été question, mais tous les orateurs se sont plu à constater que les relations cordiales entre les deux nations les plus civilisées du monde ne peuvent être faussées par des politiciens professionnels ou des journaux irresponsables. Le programme musical, sous l'habile direction de M. Léon Schlesinger, qui, depuis l'inauguration de la Société, s'occupe de la partie artistique de ses réunions, a été fort goûté. M. Zeldewinst, doué d'une fort belle voix s'est fait bisser et trisser dans l'air d'Hérodiade, de Massenet. Mlle Ferdinand a interprété la romance charmante de Léon Schlesinger Plus ne verrai mon doux ami, avec une finesse exquise. A citer aussi deux chansonnettes délicieuses, Révérences de Clérice, le jeune compositeur du Royal Star, l'opérette en vogue au Prince of Wales Theatre et Capucin et Capucine d'Audran, fort bien chantées par Mme Rorke. Mlle Milo, du Palais-Royal, a dit le Nid abandonné de Nadaud avec une expression et une finesse que seule possède l'artiste parisienne. A citer parmi les nombreux convives M. Lequeux, consul général, M. Petillau, président de la Société, M. Vasselier, vice-président, M. Testard, ancien président, M. Barrère, professeur à l'école militaire de Woolwich, M. Minssen, de l'école de Harrow, M. Lassimonne de l'école militaire de Sandhurst, M. Paul Villars, du Figaro, M. Slevinski du Novroc-Vreymia de Saint-Pétersbourg, etc. B. L. O'DONNELL. Vienne. — Cette semaine on a joué A l'Opéra Dimanche, Lohengrin; lundi, Djamileh ; mardi, Tannhäuser; mercredi, la Dame Blanche; jeudi, la Frcischulz ; vendredi, Fidelio ; samedi, Eccelsior. Au Burgtheater Dimanche, Poissons dorés ; lundi, Krieg im Frieden ; mardi, la Cloche engloutie ; mercredi, jeudi, samedi, le Testament ; vendredi, Faust 1re partie, Au Deutsches Volkstheater Dimanche, lundi, mercredi samedi, Im weissen Rössl ; mardi, Gens de cirque ; jeudi, Die Geschwister ; vendredi, Habsburg. Au Raimund Theater Dimanche, Das Riesenspielzeug ; lundi, Juana; mardi, jeudi, Fechtbrüder ; mercredi, le Maître de Forges ; vendredi, le Prodigue ; samedi, Marie Stuart. A l'Opéra, on a donné une brillante reprise de Manon. 778 LE MONDE ARTISTE Par suite du départ de M. Van Dyck, le principal rôle du chef-d'oeuvre de Massenet a été tenu par M. Naval. Le jeune ténor a superbement réussi. Après la scène à Saint-Sulpice, le public l'a acclamé ainsi que Mlle Renard, qui compte Manon parmi ses meilleurs rôles. M. Neidl, qui jouait pour la première fois le rôle de Lescaut, s'est taillé un réel succès. Pendant les entr'actes, les habitués parlaient beaucoup du nouveau morceau intercalé par Massenet dans le rôle de Manon. On réentendra ce morceau chez nous lors d'une des prochaines représentations de Manon, qui reprend sa place au répertoire courant de l'Opéra impérial, ainsi que Werther, qu'on a dernièrement repris, également avec Mlle Renard et M. Naval. Au théâtre An der Wien, on vient de jouer avec succès une opérette inédite intitulée Mademoiselle la sorcière, paroles de MM. Willner et Buchbinder, musique de M. Joseph Bayer. Un lied de cet agréable compositeur qui se trouve intercalé dans l'opérette semble dès maintenant destiné à une grande popularité. Au dernier concert de la Société des amis de la musique, a Vienne, on a entendu pour la première fois une composition inédite de Carl Goldmark le 113e psaume pour choeur mixte et orchestre. Un accueil chaleureux a été fait à cet ouvrage. Antoine Dvorak, le célèbre compositeur tchèque vient de célébrer le 25e anniversaire de son mariage. A cette occasion il a reçu beaucoup de cadeaux et de nombreuses marques de sympathie. KUNSTLER. NOTES ET INFORMATIONS — A l'Opéra. Les répétitions de Gautier d'Aquitaine n'ont lieu le soir que trois fois par semaine, le mardi, le jeudi et le dimanche. Ce soir on répétera l'ouvrage d'affilée; mardi et jeudi auront lieu les premières répétitions générales. Les bruits de coulisse — comme l'on dit vulgairement — sont très favorables à la nouvelle partition de M. Paul Vidal ; on la dit d'une inspiration charmante, pleine d'idées claires, mises en relief par une orchestration délicate. Le public en jugera d'ici une dizaine de jours. — A l'Opéra-Comique. La fin des représentations données par M. Albert Carré au Château-d'Eau a marqué une recrudescence dans les études, à la salle Favart. On répète maintenant le jour et le soir les spectacles d'ouverture Carmen, Lakmé et Manon. C'est M. Massenel qui vendredi a dirigé les études de son oeuvre. Comme nous l'avions fait pressentir, le protocole » a renoncé à la distribution des places pour la soirée de gala. Débordé par les demandes harcelé par les solliciteurs, il a remis ce service à l'Administration de l'Opéra-Comique qui a décidé de convoquer la critique demain ou après-demain à la répétition générale de Carmen, et de réserver quelques places aux journaux, à la soirée officielle de mercredi. De plus, un service sera l'ait à la critique pour les représentations qui suivront lu réouverture Le Président de lu République a manifesté l'intention d'assister à la soirée de gala, et il aura pour invites le grand-duc Vladimir et la grande duchesse Marie-Pawlovna. — A la Comédie-Française. M. Jean Aicard a lu son Othello à ses futurs interprètes. C'est M. Mounet-Sully qui jouera le rôle d'Othello et M. Paul Mounet, celui d'Yago. Quant au rôle de Desdémone, il est destiné à Mlle Lara. Le cinquième acte de cet ouvrage, qui avait été reçu par le comité sous la direction de M. Emile Perrin, fut donné une fois, par extraordinaire, dans la représentation de retraite de Bressant. Ce cinquième acte était joué par M. Mounet-Sully Othello et Mme Sarah Bernhard Desdémone. Le départ brusque de la tragédienne de la Comédie Française empêcha M. Perrin à cette époque de monter dans son entier l'oeuvre de M. Aicard, que l'on dédommagea, quelques années après, par la représentation de Smilis. Les comités de lecture reprendront cette semaine; voici la nomenclature des ouvrages admis à la lecture Pièces en un acte. — L'Abeille, comédie en prose, de M. Signoret l'Américaine, un acte en prose, de M. Salandri Don Quichotte et Bon Juan, un acte en vers, de M. Lucien Empis ; l'Etoile, un acte en vers, de M. Paul Grugé. Pièce en deux actes. — Le Ménage Chamelle, comédie en prose, de MM. Cressonnois et Eugène Gugenheim. Pièces en trois actes. — La Bru, comédie en prose, de MM. Paul Bilhaud et Michel Carré ; une pièce en vers, de M. Morand ; titre pas encore arrêté ; la Bonne Hôtesse, comédie en prose, de MM. Janvier de La Motte et Marcel Ballot. Pièces en quatre actes. — Esclave, en prose, de M. G. Schefer; les Ronces, drame en vers, de M. Claude Muriel; Madame Chantereau, comédie en prose, de M. V. Jannet; le Mirage, comédie en vers, de M. Bodenbach, tirée de Bruges la Morte. Pièces en cinq actes. — Les Conquérants, drame en vers, de MM. Samson et Charles Raymond ; Marie Stuart, drame en vers, de M. Alfred Dubout ; Richard III de Shakespeare, drame en vers, de MM. Armand Silvestre et G. Bois ; Roméo et Juliette de Shakespeare, pièce en vers, de M. Henriquel. Cela fait au total cinquante et un actes ! — Ephémérides. Le 23 novembre, à Sorrente 1885, mort de Raphaël Mirate, célèbre ténor. Il débuta au Théâtre Nuovo de Naples dans Torquato Tasso de Donizetti. En 1840, il chanta à la Scala de Milan et se retira de la scène en 1860. Il mourut à l'âge de soixante-dix ans. Le 28 novembre, à Togliano Dergame 1813, naissance de Ignazio Marini, basse chantante renommée. Il débuta tout jeune à Brescia, passa à la Scala de Milan où il resta plusieurs années, puis continua une brillante carrière en jouant avec beaucoup de succès l'ltaliana in Algeria, Moise, les Huguenots etc. Verdi écrivit pour lui Attila. Il mourut à Milan le 20 avril 1873. Le 30 novembre, à Santo Doralo 1785, mort de Gaetano Majorano, chanteur réputé connu sous le nom de Callarelli. Il débuta en 1724 au théâtre Valle de Rome et après une longue et brillante carrière, il se retira à Naples dans un magnifique palais. Il était né à Bari le 10 avril 1703. LE MONDE ARTISTE 779 — Grand spectacle à Vevey. Nous avons eu l'occasion de parler souvent des grands spectacles en plein air qui sont donnés en . Hollande, en Allemagne et tout particulièrement en Suisse. Parmi ces spectacles, le plus grandiose est certainement la fête des Vignerons qui se célèbre à Vevey tous les 10 ans et qui sera donné l'an prochain. L'origine de cette manifestation populaire et artistique remonte à la première moitié du XVIIe siècle. En 1889, l'oeuvre musicale exécutée avait été composée par un musicien éminent, Hugo de Senger, dont les qualités de coeur et d'esprit n'avaient d'égales que sa science pure et son admiration respectueuse envers les grands maîtres de toutes les écoles. Cette oeuvre était intitulée Célébration des Saisons. Elle comprenait vingt-neuf morceaux différents et constituait une véritable partition avec marches, choeurs, invocations, ballets, chansons, bacchanales, valses et hymne final. Nous ne savons pas encore qui sera chargé de composer une oeuvre nouvelle pour la prochaine fête, mais comme de coutume les chants traditionnels seront interprétés par une foule énorme de femmes et d'hommes, tous vêtus de costumes historiques et caractéristiques. Le cortège se compose des groupes qui suivent Cérès, Bacehus, Silène et son âne. On voit également un cortège nuptial villageois. Autour des personnages principaux s'agitent des faunes, des bacchantes, des moissonneurs et moissonneuses, puis tous les corps de métiers qui de près ou de loin touchent au Vin, à commencer par les vignerons pour finir par les tonneliers. La fête dure cinq jours et comprend non seulement des chants et des danses, mais encore des comédies allégoriques. Souhaitons pour ceux qui s'intéressent à l'art populaire que la prochaine Fête des vignerons obtienne le même succès qu'en 1889, date inoubliable parmi les Vaudois, tant fut admirable l'exécution de l'oeuvre du regretté compositeur Hugo de Senger. — Bacheliers ès musique. Dans les Universités d'Oxford et de Cambridge, depuis cinq siècles environ, le diplôme de bachelier es musique était acquis après un seul examen. On sait que pour obtenir les diplômes correspondants en lettres et en sciences il faut séjourner quatre ans environ à l'Université. En 1892, l'université de Cambridge décida d'exiger la résidence pour l'obtention du diplôme de bachelier en musique. Il en est résulté que depuis six ans, deux candidats en tout se sont présentés à l'examen de musique à Cambridge. Les musiciens n'ont généralement, en effet, ni le temps ni les moyens de suivre le cours complet d'études à l'Université. La vie y est fort chère et les frais d'inscription sont très élevés, Mais il y a plus. Le jeune musicien pourrait-il consacrer quatre années à des études autres que celle de la musique qu'il lui serait encore impossible d'entrer a Cambridge. . De l'avis de tous, l'enseignement musical qu'on y donne est tout à fait insuffisant. L'nniversité d'Oxford, à l'exemple de celle de Cambridge, a manifesté l'intention d'exiger des candidats aux baccalauréats en musique l'inscription a tous les cours de l'université. Il faut, suivant elle, qu'un musicien soit également instruit dans toutes les branches du savoir humain. Les autorités d'Oxford ont peut-être raison en théorie. Dans la pratique, l'exemple de Cambridge montre qu'elles auraient tort. Elles l'ont du reste compris. L'université d'Oxford vient en effet de renoncer à son projet. — Complet état de bonheur. L'illustre William Ornons, le poète vagabond, déjà condamné mille fois pour ivresse publique et tapage, est sorti de prison dernièrement, en province, et s'est empressé de gagner Londres, où il a été arrêté de nouveau, ces jours-ci, dans cet état que les Anglais qualifient volontiers de complete state of happiness ». A dix heures et demie, il comparaissait devant le magistrat de la cour de police de la Tamise, qui lui infligeait une nouvelle sentence de trente jours d'emprisonnement. Comme ce magistrat, M. Mead, employait sa meilleure éloquence a persuader au condamné qu'il se perdait de réputation et qu'il serait temps pour lui d'adopter un genre de vie moins compromettant, William Onions l'a interrompu pour répondre Mon Dieu! Votre Honneur, ce n'est pas à nos âges qu'on change ses habitudes. Si l'on vous forçait, du jour au lendemain, à boire comme un trou, il y a lieu de craindre que vous vous en trouveriez fort mal. Il en serait de même pour moi si j'étais réduit à ne plus boire que du thé. Je ne trouve l'inspiration que dans l'alcool, comme lord Byron et Alfred de Musset. Obéissons tous deux à notre destinée... » Le juge n'a pas insisté. — Les wagons-Théâtres. Naguère nous avons entendu parler des bateauxconcerts inaugurés en Amérique. C'est du même pays que nous viennent aujourd'hui les wagons-théâtres. Cela fait suite aux wagons-bars, aux wagons-restaurants, et aux wagons-lits. Une Compagnie de chemins de fer de New-York vient de décider d'ajouter à ses trains express — dont les voitures sont toutes à couloirs centraux — un wagon spécial qui n'est qu'une réduction minuscule d'une salle de théâtre fauteuils d'orchestre, loges, balcon pas de paradis. Une petite scène, un orchestre composé d'un piano, d'un piston et d'une flûte. Cinquante à soixante places.. Au départ, les voyageurs peuvent prendre des billets pour une ou plusieurs représentations, car on jouera durant tout le trajet. Naturellement, on ne représentera que des saynètes et des vaudevilles en un acte et Yankee doodle doodte do ! , Les premiers theater-cars sont places sous la direction de l'imprésario bien connu John Harley; L'entreprise s'annonce comme un grand succès. — L'excentricité des musiciens. A notre époque documentaire, il est singulier qu'on ne se soit pas inquiété de noter les excentricités coutumières à chaque musicien contemporain. Il eut été curieux de les mettre en parallèle avec celles des compositeurs disparus et qui tous ont laissé un renom de bizarrerie. Pour ne citer que quelques cas d'excentricités célèbres nous rappellerons que Rossini était passionné de macaroni et qu'il se vantait de savoir préparer cet aliment d'une manière spéciale. Il était plus orgueilleux de son talent culinaire que de ses oeuvres musicales. 780 LE MONDE ARTISTE Haydn, sobre et régulier, se poudrait, endossait l'habit de gala comme s'il devait se rendre à la Cour et, dans cet appareil, composait ses mélodies. Méhul, au contraire, était assez débraillé et travaillait en face d'un crâne posé sur son piano; Händel avait toujours à côté de lui une bouteille de vin généreux; Sarti, composait dans une grande salle voûtée et obscure le silence de la nuit, la lumière basse d'une lampe étaient indispensables pour son travail solennel et ses graves pensées. Cimarosa avait besoin d'être excité par une conversation animée; on rapporte qu'il écrivit au milieu d'amis enjoués ses deux principales oeuvres Les Horaces et le Secret matrimonial. Enfin Wagner avait la folie des étoffes riches, aux couleurs rutilantes, et il jouait aussi du costume aux heures d'inspiration. Il reste, nous le répétons à noter les excentricités des musiciens modernes. Pour être différentes des anciennes, elles ne doivent pas en être moins caractéristiques. — A toi, Tartarin! Dernièrement, un dompteur ambulant venait s'installer avec une ménagerie assez importante, à Beckenham Park, près de Londres, et après avoir obtenu l'autorisation de la police, il commença , ses représentations. Durant cinq jours tout alla bien. Le public affluait, les recettes étaient bonnes, les fournisseurs de l'endroit ne tarissaient point d'éloges sur l'adminislration de la ménagerie qui payait rubis sur l'ongle. Et voilà qu'un beau matin, sans annonce préalable, le dompteur elles fauves avaient disparu. On apprit bientôt, par l'indiscrélion d'un palefrenier, que la veille, entre deux et trois heures du matin, un lion avait réussi à s'échapper de sa cage et s'était enfui dans la campagne. Une compagnie d'infanterie fut appelée de Londres ainsi qu'une batterie d'artillerie de Woolwich. On organisa une battue mais en vain. Les heures passèrent et la confiance revint dans les esprits. Mais le surlendemain, deux enfants encore tremblants de peur, racontèrent qu'ils avaient vu le fauve en sortant d'un public house où ils étaient allés chercher de la bière pour le repas du soir. Nouvelle frayeur des habitants. Quelques hommes courageux se portèrent à la rencontre du lion et ne le trouvèrent point. Des troupes réquisitionnées de nouveau n'ont point obtenu de résultats et tout Beckenbam songe sérieusement à s'adresser à la sagacité bien connue de Tartarin de Tarascon!.. — Les oreilles et la musique. _ La forme de nos oreilles est-elle musicale? C'est là une question que feront bien d'observer attentivement les musiciens un herbe, qu'ils soient chanteurs, compositeurs ou exécutants, avant de se lancer dans la carrière artistique. Et cela parce que si leurs oreilles ont une forme réellement harmonieuse ils réussiront, autrement l'insuccès est certain. Cette théorie est tirée d'une étude publiée par la Deutsche medicinische Wochenscrift. L'auteur de l'article est le docteur Gerber, professeur agrégé à l'Université de Konigsbert; lequel prétend qu'il existe des rapports étroits entre le sens musical et les circonvolutions du pavillon de l'oreille. Il a étudié les oreilles de Mozart d'après un portrait qui se trouve au Musée de Salzburg et il déduit de ses observations que l'oreille d'un véritable véritable en harmonie doit être plus longue que large, peu épaisse et de lignes régulières. Les futurs musiciens profiteront-ils de ces précieuses indications ? — Fregoli à Berlin. Les journaux allemands nous apprennent que le célèbre transformiste a mis en révolution la capitale d'Outre-Rhin. Par son art singulier et vraiment extraordinaire, Fregoli a conquis immédiatement un public de directeurs de théâtres, de critiques, de littérateurs, d'artistes sans oublier la sévère Aristarque de l'Allgemeine Zeitung. L'Association de la presse a offert à Fregoli une soirée en son honneur dans ses vastes salons et l'artiste italien a soulevé l'enthousiasme du public. Mais le fait le plus important est celui-ci Après avoir donné un spectacle dans un théâtre excentrique devant le meilleur public de Berlin, Fregoli va conquérir les habitués du Nouveau Théâtre Impérial ; en effet, le Bertiner Lokal Anzeiger annonce que l'Empereur, de retour de son pèlerinage à Jérusalem, veut consacrer une heure au célèbre transformiste. — Rendons à César... Le premier piano vertical fut inventé en 1739 par Domenico del Mela, maître d'école à Gagliano. Cet instrument encore incomplet fut perfectionné vers 1745 par De Gera. Depuis, après de longues années, le piano est devenu, grâce aux progrès de l'outillage, l'instrument d'admirable précision que nous possédons de nos jours. Del Mela fut vite oublié; aussi, comme il arrive souvent, son invention fut attribuée à d'autres, et spécialement à des étrangers. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Chez MARCHAL et BILLARD. — De la liberté de tester, par Henri Coulon. On sait à combien de réformes de nos lois, l'éminent avocat a apporté le concours de sa claire intelligence du droit il faut lire l'exposé des motifs et le projet de loi qu'il propose dans ce nouveau mémoire sur la liberté de tester. CHEZ HENRI MAY. — L'Allemagne 1810-1852, par M. E. Denis. Bibliothèque d'histoire illustrée. Chez ARMAND COLIN. — Mayotte, par Breen. Roman pour les jeunes filles. Chez CALMANN-LÉVY. — Le désir, journal d'un mari, par Eugène Delard, très curieuse étude de psychologie ou de psychopathie conjugale. Chez VANIER. — Le poème du rêve, par Paul de Chabaleyret. — Le Curé d'Auriac, par François Battanchon. Chez FLAMMARION. — Mémoires fin d'empire, par Marie Colombier. — Les Lurons de la Jeanne, par Pierre Maël. Chez FASQUELLE. — Jésus et la religion d'Israël, par Jules Sarry. — La Kreutzer, par Edmond Deschaumes. Chez PLON. — Rome et la Renaissance, Jules II, par Julian Klaezko, avec dix gravures; Tout arrive, par Henri Ardel. LE MONDE ARTISTE 781 Chez FÉLIX ALCAN. — Psychologie du socialisme,, par Gustave Le Bon. CHEZ PAUL OLLENDORFF. — Un piège à flirts, par Jean Kermer. — Itinéraire fantaisiste, par Achille Segard. — Essai sur l'amour, par Eugène Montfort. L'oeuvre de Richard Wagner n'intéresse pas seulement l'histoire de la musique, mais d'une façon générale l'histoire de l'art et de la civilisation en Allemagne. Wagner, en effet, a créé une forme d'art nouvelle, le drame musical. Il a, dans des ouvrages de critique formulé en théories abstraites les lois de son drame et de l'art en général. Enfin il a médité sur l'éternel problème du sens de la vie et nous a communiqué ses idées sur la destinée humaine, soit dans ses drames, soit dans ses écrits théoriques. Il est, en un mot, non seulement un musicien dont on ne conteste plus guère aujourd'hui le génie, mais encore un dramaturge, un esthéticien, un penseur. C'est à ce triple point de vue que M. Lichtenberger l'étudie, dans son dernier ouvrage Richard Wagner, poète et penseur, publié chez Félix Alcan. L'auteur a suivi l'ordre chronologique des faits. Cet ordre s'impose aussi bien pour l'examen des drames que pour l'étude des opinions philosophiques de Richard Wagner qui ont subi des variations assez considérables aux diverses époques de sa vie. M. Lichtenberger s'est attaché plutôt à décrire qu'à juger, à constater des faits plutôt qu'à formuler des appréciations subjectives, en un mot à faire oeuvre d'historien et non de polémiste. La Revue Blanche vient de mettre en vente un nouveau roman de Robert Scheffer, Grève d'amour. Une captivante aventure passionnelle se déploie dans le cadre merveilleux qu'est le pays basque, avec ses belles plages de Biarritz à Hendaye, son horizon des Pyrénées. Un monde cosmopolite s'agite autour de Maïder, la tendre et tragique héroïne, séduit par la beauté ou par la fortune; ces curieux personnages nous sont présentés savoureusement et savamment. Des pages d'une ironie cinglante — telles celles sur le marin-académicien — succèdent, dans cette oeuvre étrange et belle, à des pages exquises d'amour. La Cour de cassation a en ce moment les honneurs de l'actualité. Comme toujours, on en parle beaucoup à tort et à travers et quantité d'opinions plus ou moins erronées sont en circulatiou sur son compte. Les personnes qui voudront avoir des idées exactes sur ce sujet trouveront, dans le fascicule de cette semaine du Nouveau Larousse illustré, un article très documenté et très précis qui leur permettra de parler en connaissance de cause de l'organisation de la cour suprême, de ses attributions, de son fonctionnement, des pourvois, de la procédure suivie, etc. Que d'erreurs et de jugements à la légère on éviterait si on avait plus souvent recours à un bon dictionnaire ! Signalons aussi dans le même fascicule une intéressante étude sur les Catacombes, les biographies de Cassint, Castelar, Castellane, Léon y Castillo, les mots Cassure, Caste, Castille, Castration, Casuistique, etc. Le fascicule 50 centimes chez les libraires et dans les gares. MEMENTO. COURRIER DE LA SEMAINE PARIS. — La date de l'inauguration de la nouvelle salle de l'Opéra-Comique est définitivement fixée au 7 décembre. Des invitations pour cette soirée seront adressées par le directeur de l'Opéra-Comique aux notabilités du monde officiel, du monde artistique, au directeurs de journaux et aux critiques. Les spectacles des jours suivants ont été ainsi arrêtés Jeudi 8, Carmen reprise. Vendredi 9, Lackmé reprise. Samedi 10, Carmen. Dimanche 11, la Dame blanche, les Noces de Jeannette. Lundi 12, mercredi 14, vendredi 16, Lachné. Mardi, 13, jeudi 15, samedi 17, Carmen. Pour les reprises de Carmen et de Lachné jeudi 8 et vendredi 9, un service complet sera fait aux membres de la presse habituellement convoqués aux premières représentations de l'Opéra-Comique. Nous avions annoncé, il y a quelques jours, que c'était la reprise de Manon qui devait être faite au lendemain de celle de Carmen ; mais, au cours de la répétition de jeudi, M. Albert Carré et M. Maurice Leloir, le dessinateur, ayant trouvé utile de refaire certains costumes, l'oeuvre de Massenet sera retardée de quelques jours. — Sous le péristyle du Théâtre-Français côté de la rue Richelieu, on a procédé à la pose d'une plaque de marbre blanc qui rappelle les différentes appellations de l'immeuble depuis sa fondation. On y lit, en effet, en lettres rouges, l'inscription suivante Ce théâtre fut construit par l'architecte Louis, de 1786 à 1790. Restauré et augmenté par l'architecte Chabrol, de 1860 à 1861. 1790 Variétés amusantes. 1791 Théâtre de la rue Richelieu. 1792 Théâtre de la République. 1799 Comédie-Française. » — Nous recevons la convention passée entre là Société des auteurs et compositeurs dramatiques et la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Sans en donner le texte complet, nous pouvons dire que ce nouvel arrangement fixe très nettement les attributions de chacune des deux sociétés. C'est ainsi qu'il a été établi ce qui suit La perception des droits pour les pièces sera faite exclusivement par la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, quel que soit le lieu, théâtre ou café-concert, où ces pièces seront représentées. La perception des droits de toutes les oeuvres littéraires ou musicales qui ne sont pas des pièces de théâtre, de tous les fragments et de tous les intermèdes, sera faite exclusivement par la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Toutefois, une dérogation est faite en ce qui concerne les petites pièces jouées dans les cafés-concerts, que leurs auteurs pourront déclarer à l'une ou à l'autre Société, lorsqu'elles n'auront qu'un acte ou un tableau, et qu'elles seront d'une durée inférieure à quarantecinq minutes. Enfin, notons que, pour éviter toute concurrence, les traités de chaque Société ne devront jamais stipuler un droit inférieur à 2 % sur la recette brute par chaque acte représenté. » Ces conventions, signées au nom des deux Sociétés dramatique et musicale par M. François Coppée et M. Octave Pradels, font honneur à la sollicitude et au bon vouloir des agents généraux, MM. Gustave Roger, Pellerin et Victor Souchon, et qui ne peuvent que recevoir les félicitations des auteurs. Le conseil municipal vient de voter l'impression de trois volumes relatifs à la musique pendant la Ré- 782 LE MONDE ARTISTE volution, hymnes et chansons populaires, fêtes nationales. Ces ouvrages lui ont été proposés en 1892 par M. Constant Pierre, commis principal au secrétariat du Conservatoire, et ont reçu l'approbation de la commission de recherches de documents relatifs à l'histoire de Paris pendant la Révolution, sur le rapport de M. H. Monin dont les conclusion ont été présentées au conseil par M. J. Labusquière qui a fait le rapport au nom de la quatrième commission. — Notre confrère M. Jean Bernard publie dans l'Indépendance belge un appel ému en faveur de Mlle Rosélia Rousseil, la tragédienne connue A côté des souvenirs d'Agar, morte, on peut placer les déboires de Mlle Rousseil, vivante, mais mourant de faim, elle aussi, à quoi bon le cacher? ... Il faut tout dire Mlle Rousseil est sans ressources ; oui, oui, une des grandes actrices de ce temps, une tragédienne qui a été acclamée, elle aussi, à la Comédie-Française, est sans engagement depuis des années, et quoique dans toute la force d'un talent admirable, ne trouve pas à gagner sa vie ; elle est sans pain ; c'est inouï, invraisemblable, et cela est. » — La messe annuelle de Sainte-Cécile avait attiré' un très nombreux public à l'église Saint-EustacheAvec le concours de l'orchestre Lamoureux et de plusieurs sociétés chorales on y exécutait, sous l'habile direction de M. Chovillard, la messe de César Franck. Les pages de cette oeuvre les plus particulièrement appréciées ont été le Kyrie et le Gloria. A l'offertoire, M. Marsick a interprété, accompagné par l'orchestre, l'Adagio pathétique, de M. G. de Saint-Quentin. Cette oeuvre, d'une inspiration élevée, convient au jeu sûr de l'éminent artiste. Il y a produit un grand effet. Le Credo a été chanté par M. Auguez, et, à l'élévation, M. Vergnet a interprété le Punis angelicus de Franck. La cérémonie s'est terminée par la Marche religieuse d'Ambroise Thomas, exécutée par l'orchestre. — Le cercle de la Critique s'est réuni en assemblée générale, sous la présidence de M. Camille Le Senne. Les soixante-trois membres présents ont nommé une Commission de revision des statuts et voté à l'unanimité la prorogation des pouvoirs du bureau actuel jusqu'à la prochaine assemblée. — Mlle Nina Varney qui, depuis sa sortie du Conservatoire, a beaucoup travaillé le chant avec Mme Blanche Monthy-Delilia, vient de signer un bel engagement à l'Opéra-Comique. Mlle Nina Varney est la fille du compositeur applaudi des Petites Barnett. PROVINCE ET ÉTRANGER. — De Saint-Pétersbourg Au Théâtre de la littérature artistique la tragédie du comte A. E. Tolstoï, le Tsar Iranovitch, obtient un immense succès. L'auteur de cette pièce, qui alterne sur l'affiche avec Paméla, de M. Victorien Sardou, a déjà écrit deux oeuvres dramatiques dont l'une, la Mort de Jean le Terrible, a eu la faveur du public. Le Tsar Iranovitch contient une description saisissante d'exactitude des moeurs et coutumes de la vieille Russie — l'unique raison, d'ailleurs, pour laquelle la censure l'a interdite jusqu'à présent. Mlle Fériel vient de débuter au théâtre Michel, dans Froufrou. L'artiste a été trouvée très intéressante, même après ses illustres devancières Sarah, Duse, Réjane, et le public lui en a témoigné sa satisfaction par plusieurs rappels à chaque représentation. — De Perpignan Le premier concert, de la Société de Musique classique classique eu lieu le 25 novembre, sous la direction de M. Gabriel Baille, dont on a fort applaudi un très joli Prélude-Fugue ; la première partie comprenait, en outre, un remarquable fragment du Stabat de Pergolèse, l'ouverture de Phèdre de Massenet, celle d'Obêron de Weber, un air de la Flûte enchantée de Mozart, etc. La seconde partie était consacrée à Antar, nouveau poème symphenique de Henri Maréchal. — Le succès en a été très vif, et les journaux de notre ville, qui le constatent, annoncent une seconde audition pour le prochain concert. — De Varsovie Le Grand-Théâtre vient de perdre tragiquement une de ses plus grandes artistes. Samedi dernier, on jouait les Taborites. Mme Rakiewiez, la célèbre tragédienne polonaise, interprétait le principal rôle, quand tout à coup elle s'aflaissa. Le rideau baissé, on appela le médecin du théâtre, qui fit transporter la malheureuse artiste à son domicile, où elle succomba deux heures après. Il y a deux ans une autre tragédienne, célèbre, elle aussi, trouva une mort tragique au Grand-Théâtre. Mme Marie Wisnowska y fut assassinée par un officier jaloux. Le Grand-Théâtre joue de malheur. — De Louvain, on annonce que Mlle Callemien et M. Schmier viennent de remporter un grand succès dans Tannhäuser, sous les traits de Vénus et de Herman. M. Séguin, toujours impeccable, Mme Levering et M. de Busscher Wolfram, Elisabeth, Tannhäuser ont été aussi fort applaudis. — De Verviers Première séance du Cercle musical d'amateurs le 25 novembre — Public nombreux et empressé à applaudir le beau programme de l'excellent directeur M. A. Massau. Parmi les oeuvres entendues pour la première fois et les plus applaudies, citons l'air de Suzanne de Paladilhe, les Pièces intimes de Henri Maréchal, exécutées par trente archets, et un délicieux Prélude suivi d'un Menuet et fugue de Hugo Reinhold. DIVERS. — La première représentation de la revue nouvelle, donnée, à Parisiana, a été un succès pour les deux directeurs, MM. Isola. Il est certain qu'ils se sont mis en frais de beaux décors, de costumes chatoyants, et qu'ils ont appelé, de divers endroits, pour monter sur leur scène, de très jolies femmes. Parmi les interpretes, il faut séparer du lot Mlle Anna Thibaud, MM. Périer et Gibard. On a fait fête aussi à la jeune acrobate qui vient, en intermède, exécuter la valse renversée », et l'on s'est amusé de la scène du duel entre la divette » et l'oncle ». — M. Alexandre Guilmant a remporté un succès immense dimanche dernier au concert du Conservatoire de Nancy, autant comme interprète que comme compositeur. Sa première symphonie pour orgue et orchestre lui a valu, ainsi que son interprétation des oeuvres de Bach et de Schumann, une chaude ovation. L'éminent chef d'orchestre Ropartz a été acclamé après l'ouverture et la marche du Tannhäuser. — Au Cours d'Esthétique musicale donné par M. E. de Solenière A l'Institut Rudy, la jeune pianiste. Mlle Berthe Berlin a remporté un brillant succès en interprétant la Rapsodie hongroise de Liszt, et des Extraits de Peer Gynt, de Grieg. — Très jolie matinée musicale et dansante dimanche LE MONDE ARTISTE 783 dernier, offerte par Mlle de Tailhardat, à ses nombreux élèves, dans la coquette salle de l'avenue Hoche. De l'entrain et une gaieté de bon aloi imprimaient à cette réunion un cachet d'intimité tout à fait charmant. L'aimable maîtresse de maison se multipliait du reste pour s'occuper de chacun et de tout. Et l'on peut dire, sans exagération, qu'elle a réussi au-delà de ses désirs. — Aujourd'hui a eu lieu, dans les salons de l'institut Rudy, l'audition des élèves de Mlle A Barrier, professeur de diction, avec le gracieux concours de Mme FilliauxTiger, Mme Marcel, Mlle May, MM. Herlaine, Polly et Gaston Barrier. — La Poudre de Perlinpinpin qui servira de pièce de réouverture demain lundi au théâtre du Châtelet fut créé le 24 décembre 1853. Elle avait alors trois actes et vingt tableaux; elle a maintenant quatre actes trente-cinq tableaux et quatre ballets le ballet des porcelaines au premier acte, celui des glaces avec l'escalier lumineux, une merveille de machination,au second acte; le ballet des jouets au troisième acte, entra le ballet des pantins et des poupées. Les auteurs du remaniement de la vieille féerie, MM. Ernest Blum et Pierre Decourcelle ont réuni des surprises extraordinaires qui sont appelées à un énorme succès, succès mérité par les efforts et les sacrifices de M. Rochard, le sympathique et très artiste directeur. — A la Bodinière, les Sonnets anciens et modernes ont fourni une curieuse séance où M. Léo Claretie, parlant et M. Paul Seguy chantant, l'on a fort applaudi de jolies pages musicales de Massenet, Paladithe, Maréchal, Leroux, Duprato, etc. MAURICE THOMAS. NÉCROLOGIE — M. Emilien Paccini vient de mourir, à Neuilly, à l'âge de quatre-vingt-huit ans. Ancien chef de bureau au ministère des beaux-arts et de la maison de l'empereur et ancien censeur des théâtres, il avait composé ou adapté plusieurs livrets d'opéras parmi lesquels ceux de Freyzchütz, du Trouvère, de Pierre de Médecis avec le prince Poniatowski. Ami personnel de Rossini, il avait fait les paroles de - la cantate composée par le maître pour la distribution des récompenses de l'Exposition universelle de 1867. Paccini était chevalier de la Légion d'honneur. — Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. Edouard Louis Vossaert, le père de notre sympathique correspondant de Bruxelles, décédé le 20 novembre dans sa soixante-dixième année. La rédaction du Monde Artiste envoie à son éminent collaborateur ses plus sincères condoléances. — Conrad-Ferdinand Meyer, l'écrivain bien connu de la Suisse allemande, est mort subitement à Kilchberg, d'une attaque d'apoplexie. Conrad Meyer, qui est l'auteur de plusieurs romans célèbres en Suisse, mais qui mérite surtout d'être connu comme poète, était né en 1825. — M. Lucien Fugère et M. Paul Fugère viennent d'avoir la douleur de perdre leur mère, Mme Henri Fugère. Nous envoyons aux deux sympathiques artistes nos plus vives condoléances. — Une artiste fort distinguée, Mme Lacombe-Duprez, nièce et élève du grand Duprez, est morte a Paris, à l'âge de 56 ans, succombant à une maladie de foie. Mme Lacombe-Duprez, qui avait obtenu de grands succès en province et à l'étranger, à Lyon, Bordeaux, Anvers et en Russie, avait appartenu un instant a l'Opéra-Comique, puis avait passé deux ou trois années à l'Opéra. Une maladie des yeux, qui avait fini par la rendre presque aveugle, l'avait obligée de renoncer prématurément à sa carrière. Elle était veuve de l'éditeur de musique Lacombe. —- Un artiste français dont on n'avait jamais entendu parlé en France depuis ses succès au Conservasoire, le violoniste Horace Poussard, vient de mourir à Sidney, à l'âge de 70 ans. Poussard, élève de la classe d'Habeneck, avait obtenu, au concours de 1849, le premier prix de violon, conjointement avec Victor Chéri, le frère de Pose Chéri. Peu de temps après, il avait quitté la France pour entreprendre de longues séries de voyages à l'étranger. Il avait vécu longtemps en Amérique, et depuis douze ans il s'était fixé en Australie, où il vient de mourir. _— A Rome est mort, à l'âge de 64 ans, le docteur Giuseppe Lamperti, fils du fameux professeur de chant Lamperti, si renommé naguère en Italie. Il avait été agent théâtral, puis était devenu imprésario, et fut successivement directeur de la Scala de Milan, de l'Apollo de Rome et du San Carlo de Naples C'est lui qui, dit-on, ce découvrit » en quelque sorte le compositeur Amilcare Ponchielli, en jouant, au théâtre Dal Verme de Milan son opéra i Promessi Sposi, écrit depuis quinze ans et que l'auteur ne trouvait pas le moyen de produire. COURRIER DE LA MODE Les corsages-habits remplacent un peu les corsagesblouses. Comme eux, ils se font en tissus de fantaisie et se portent indistinctement avec des jupes diverses. Cette mode, très pratique, est d'autant plus jolie que le corsage-habit va un peu à toutes les femmes. Suivant l'âge et la corpulence, on en varie la nuance et la garniture. Ouvert sur un gilet coquet, que rehausse au besoin une jolie cravate, ou un élégant jabot de dentelle, le corsage-habit peut même se porter à un dîner de demicérémonie. Pour le théâtre, il est très apprécié. Mais, à propris de théâtre, qu'il nous soit encore permis d'insister sur la question des chapeaux pour les femmes. De grâce qu'on les abolisse, au moins aux fauteuils d'orchestre et de balcon. En tous les cas des coiffures basses et de petites dimensions devraient-elles,seules, être tolérées pour les personnes âgées. Les vêtements de cet hiver sont généralement longs et extrêmement collants. Les jaquettes rappellent bien plutôt les anciennes basquines que les coquets petits vêtements de ces dernières années. On en voit de très élégantes en loutre garnies do chinchilla, le renard bleu redevient aussi très en vogue, et le mélange des fourrures se fait aujourd'hui sur la plupart des confections, tandis qu'autrefois on eût crié à l'hérésie. Les paletots-sacs, même longs, sont assez généralement adoptés pour le voyage ou les sorties très matinales ou très tardives. Ils se font soit en beau drap molletonné à l'intérieur, soit en drap fin ouaté, ou doublé de fourrure. Quant aux collets-châles, je les trouve à la fois laids et manquant absolument de pratique. Ils se tiennent railles, laissant à loisir pénétrer l'air de tous les côtés. Quelques-uns en velours et skings sont portés par des élégantes de marque ; ils peuvent être chics ». Je ne les trouverai jamais gracieux. La robe de drap tient fort bien lieu d'une robe de soie, connue toilette de visite. Quelques modèles sont garnies d'incrustations en drap d'une autre teinte, soit 784 LE MONDE ARTISTE camaïeu, soit de nuance tranchante ; il arrive même que ces incrustations soient à leur tour brodées de paillettes, ce qui augmente la richesse. Les ceintures métalliques incrustées de pierreries sont de plus en plus à la mode ; et jamais davantage on n'a porté de ruches, noeuds, cravates, jabots et fantaisies de tout genre sur les corsages, les chemisettes et les blouses. Tous ces colifichets sont charmants et communiquent à la toilette la plus simple un cachet d'élégance tout à fait parisienne. Il serait difficile cependant de dire exactement ce qui se porte à un âge plutôt qu'à un autre. Les femmes d'à présent se défendent » avec un tel succès, que quelques-unes d'entre elles semblent avoir une éternelle jeunesse. A la vérité, il n'y a plus de cheveux gris depuis que, grâce à la foudre, Capillus, sans redouter les névralgies, on peut leur rendre à sec leur nuance primitive. Ce produit, d'une utilité qui se recommande d'ellemême, et tout à fait pratique, est la spécialité de la Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre à laquelle il suffit d'envoyer une mèche de cheveux comme échantillon de la nuance pour recevoir une boîte de poudre assortie. Prière de joindre seulement, pour la recevoir franco, un mandat de 5 fr. 50 ou 8 fr. 50 suivant grandeur. BERTHE DE PRÉSILLY. Conseils. — Tout ce que l'art moderne crée de gentil, de coquet et d'abordable, en ameublement, la maison du Vieux Chêne, plus que toute autre, en a un choix considérable à offrir à sa nombreuse clientèle au moment de cette fin d'année. Petits meubles de fantaisie, bronzes, émaux, faïences, porcelaines, vitraux, tapis, tentures, etc ; on n'a vraiment que l'embarras du choix. J'aurai tout dit sur cette vieille réputation parisienne, quand j'aurai ajouté que, suivant les vieilles traditions du passé, la Maison du Vieux Chêne est ce qu'on peut appeler une maison de confiance. Qu'on aille soi-même 69-71, rue Beaubourg, ou qu'on écrive à son aimable directeur, M. Tirouflet, on sera toujours servi avec le même scrupule et la même bonne foi. — Par ce temps d'hiver, humide et froid, les mains ou se couvrent facilement d'engelures. Les unes comme les autres se guérissent sans laisser de traces par l'usage de la pâte et du saron des prélats, dont beaucoup de personnes se servent aussi comme préservatifs. Ne pas oublier que ces produits excellents sont une des spécialités de la Parfumerie exotique, 35 rue du 4-septembre. B. DE P. NOUVEAUTÉS MUSICALES de la Maison Henry LEMOINE et O 17, Rue Pigalle, 17. Auteurs. Titres des ouvrages. Prix. E. ALDER Morceaux choisis, recueil n° 1, pour violon seul net 1 50 — Morceaux choisis, recueil n° 1, pour flûte senle net 1 50 — Morceaux choisis, recueil n° 1, pour clarinette seule... net 1 50 — Morceaux choisis, recueil n° 1, pour cornet à pistons.. net 1 50 — Morceaux choisis, recueil n°l, pour alto en mi bémol, net 1 50 — Morceaux choisis, recueil, n° 1, pour bugle seul net 1 50 PATIERNO - APERTE, COTTIN, PECOLLO. Morceaux choisis, en petit format, pr mandoline seule, chaque net 0 23 A. LANDRY 6 valses bluettes, pour piano à deux mains net 1 25 C. DE MESQUITA. .. Charmeuse, valse de salon pour piano à deux mains.. 7 50 H. FLEURY. . La Nuit, pièce, pr p° 2 mains. 6 » F. THOMÉ La Sirène, valse de salon pour piano à 4 mains 7 50 L. GANNE Marche parisienne, polka-marche, pour piano à 4 mains. 9 TH. LACK Récréations extraites de la méthode, pr piano 2 mains, net 1 70 E. PATIERNO Mandolinette, pièce pour mandoline mandoline piano 6 » — Libellule, pièce pour mandoline mandoline piano. 6 » L. GANNE Marche parisienne, polka-marche, pr mande et guitare 6 » -, E. PATIERNO Les Mudetiers, valse espagnole pour mandoline et piano... 9 » P APERTE 2e mazurka, Fleurs argentines. pr mandoline et piano. 6 » Le Gérant A. MARETHEUX.
HervéMICHEL; Navigation. Veillée Pinouilles : Contraduction de FINNEGANS WAKE > chapitre 14 : 429-473. lecture pp 429 429 (14) Jaunty Jaun, comme on m’avait peu de temps avant ça fait m’en aviser, fit prochaine halte pour reficher son souffle, s’étant fait tout du long taper la première cuisse cothurmineuse de sa foulée de nuit, et pour relâcher (que de là-haut le fils
Retrouvez Grabouilla de Gérard Dalton et la Soupe de la sorcière de Michel Briant pour chanter à la maison… Erreur L'URL requise n'est pas valide Erreur Erreur lors de la récupération du fichier - si nécessaire, arrêtez la vérification d'erreurs 404Not Found
Jofroiet Michel Bühler - Monument aux oiseaux envoyé par 7eme-element . Bruno PARMENTIER. Rechercher : Rechercher dans le site. Accueil du site > Le coin "Musique" > Chanteurs et CD Jeune Public > J comme > JOFROI >Jofroi en vidéo sur le net. Jofroi en vidéo sur le net. lundi 5 janvier 2009 par Bruno. Jofroi et Michel Bühler - Monument aux
Marie-Thérèse Ordonez[1] née Badet, dite Maïté, née le 2 juin 1938 à Rion-des-Landes Landes, est une restauratrice et autrice française qui a animé des émissions culinaires sur France 3, dont La Cuisine des Mousquetaires avec Micheline Banzet-Lawton, de 1983 à 1997, et À table, de 1997 à 1999. Biographie Débuts Originaire de Rion-des-Landes, Maïté est bonne[3], puis exerce au début de sa carrière et pendant vingt-deux ans le métier d'annonceuse à la SNCF elle est chargée d'alerter, au moyen d'une trompette, les ouvriers des voies ferrées avant qu'un train n'arrive, afin qu'ils lui laissent le passage[4], et ce dans les départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques[5]. Succès à la télévision En 1983, Maïté est repérée par le réalisateur Patrice Bellot à l'occasion d'un reportage sur l'équipe de rugby de Rion-des-Landes, alors qu'elle a l'habitude de cuisiner pour les joueurs[1]. Peu après, elle commence à animer l'émission culinaire La Cuisine des Mousquetaires en compagnie de Micheline Banzet-Lawton 1923-2020[6]. Les différentes interventions télévisuelles de Maïté donneront naissance à des moments cultes, en particulier sa très sensuelle dégustation d'ortolan en 1984[7] ou encore une recette au cours de laquelle devait être assommée, à l'aide d'un pilon de mortier, une anguille quelque peu récalcitrante en 1992[8]. Durant sa carrière dans les médias, Maïté est également animatrice à Sud Radio et apparaît régulièrement dans d'autres émissions, documentaires et fictions. On peut notamment la voir dans deux épisodes de l'émission C'est pas sorcier, intitulés tous deux Le cèpe à sorcier et diffusés en 1997[9] et en 2005[10]. Elle prête son image à plusieurs marques dans des clips publicitaires, pour la lessive Bonux[11], où son intervention est ponctuée d'une réplique devenue culte — Y'a pas écrit bécasse, ici ! » —, les conserves William Saurin[12] ou le fromage Le Rondelé[13]. Le journaliste Stéphane Davet voit dans l'avènement télévisuel de Maïté la préfiguration d'une réhabilitation de la cuisine simple, de terroir et de proximité, qui s'incarne par la suite dans l'essor de la bistronomie et la réussite médiatique de Jean-Pierre Coffe, Jean-Luc Petitrenaud, Julie Andrieu ou Mory Sacko[3]. Autres activités En 1988, Maïté ouvre à Rion son premier restaurant, dans lequel ont également lieu les enregistrements de ses émissions. Elle finira par fermer ce premier établissement avant d'en ouvrir un autre dans la même ville, Chez Maïté, qui sera liquidé en avril 2015[14],[15]. En 1995, elle tient le premier rôle de la comédie Le Fabuleux destin de Madame Petlet, réalisé par Camille de Casabianca, qui est salué par la critique[16]. Elle sort un certain nombre de livres, VHS et DVD tournant autour de la cuisine. Vie privée Elle se marie à Jean-Pierre Ordonez, dit Pierrot », en 1958. Il meurt le 9 septembre 2020 à l'âge de 84 ans[17]. Son fils unique, Serge, est décédé en 2013 des suites d'un cancer. Elle a deux petites-filles, Perrine née en 2000 et Camille née en 2001[18]. Camille participe à l'émission Objectif Top Chef en 2018[19]. Carrière audiovisuelle A la télévision 1983-1997 La Cuisine des Mousquetaires, animatrice avec Micheline Banzet-Lawton sur France 3 Aquitaine, puis France 3 à partir de 1991[3] 1997-1999 A table sur France 3, animatrice 1997 C'est pas sorcier, intervenante sur l'émission Le cèpe à sorcier 2003 Nice People sur TF1, participante 2004 Ma nounou est une célébrité sur M6, participante A la radio 1997-1998 Les recettes de Maïté[20], animatrice sur Sud Radio Filmographie Cinéma 1995 Le Fabuleux destin de Madame Petlet de Camille de Casabianca, avec Jean-Pierre Darroussin et Michèle Laroque, un des rôles principaux Janine Petlet, la nourrice 1998 Que la lumière soit ! Dieu l'infirmière 2008 Mia et le Migou voix Télévision 1995 Van Loc un grand flic de Marseille rôle d'Emma Briant dans l'épisode Victoire aux poings 2000 Kitchendales de Chantal Lauby dans son propre rôle 2001 La baie de l'archange rôle de Mama Saucia 2005 L'homme qui voulait passer à la télé 2007 À table avec les Politiques dans son propre rôle, documentaire de Frédéric Lepage[21] Dans les médias La musique du générique de début d’À table était celle du générique de début de Ma sorcière bien-aimée. Les Nous Ç Nous ont écrit plusieurs sketches parodiant ses émissions dont La Cuisine des moustiquaires et Urgence Maïté et Micheline avec Éric Massot dans le rôle de Micheline et Éric Collado dans le rôle de Maïté, parodiant en même temps Urgences. Maïté participe à l'émission de téléréalité Ma nounou est une célébrité 2004[22] et Nice People 2003. Les Minikeums l'ont représentée sous forme d'une marionnette, Mamikette. Bibliographie La Cuisine des mousquetaires, tome 1, éditions de la Presqu'île, ISBN 2879380014 La Cuisine des mousquetaires, tome 2, éditions de la Presqu'île, ISBN 2879380103 La Cuisine des mousquetaires, tome 3, éditions de la Presqu'île, ISBN 2879380421 Maïté se met à table, éditions Mollat, ISBN 2909351106 C'est tout simple, Éditions Robert Laffont, ISBN 2221085442 Les desserts de Maïté, éditions Michel Lafon, ISBN 2749900069 Terrines, pâtés, gibiers et spécialités en bocaux, éditions Michel Lafon, ISBN 274990174X La Cuisine de Maïté, éditions Michel Lafon, ISBN 2840988518 La Cuisine d'Aquitaine, éditions Michel Lafon, ISBN 2840987147 Potée landaise — Soupe basque — Tourin de Bordeaux — Omelette aux cèpes — Foie gras — Confit de canard — Royans sauce piquante — Sauce béarnaise — Gâteau basque — Merveilles — etc. La Cuisine d'Alsace, éditions Michel Lafon, ISBN 2840987155 Fleischsuppe — Bretzels — Pain aux épices — Terrine boulangère — Coq au riesling — Matelote alsacienne — Beignets de fleurs de sureau — Charlotte fermière aux pommes — Kougelhopf — etc. La Cuisine de Bretagne, éditions Michel Lafon, ISBN 2840987139 Potage aux marrons de Redon — Soupe de sarrasin — Choucroute bretonne — Cotriade de homard — Mouclade — Sauté de dinde au cidre — Artichauts à l'armoricaine — Galettes — Crêpes — Fars — etc. La Cuisine du Languedoc, éditions Michel Lafon, ISBN 2840987163 Soupe de poissons languedocienne — Tapenade — Fabouade de Nîmes — Empastat cathare — Cassoulet — Gardianne de taureau au vin blanc — Pouteille du Gévaudan — Crubelets de Pâques — Flaunes — Pescajonne — Vin de Guguier — Vin de pêche — Liqueur de genièvre — etc. La Cuisine lyonnaise, éditions Michel Lafon, ISBN 2840987120 Soupe de fanes de radis — Rissoles du Bugey — Gâteau de foies blonds — Pot-au-feu des vignerons — Poule de Bresse demi-deuil — Sabodet — Tablier de sapeur — Quenelles de brochet Nantua — Cardon en sauce — Paillassons — Bugnes de Mardi gras — Délicieux lyonnais — Matefaim — etc. La Cuisine provençale, éditions Michel Lafon, ISBN 2840987112 Pissaladière — Soupe de favouilles — Daube provençale — Tian de pommes de terre provençal — Anchoïade — Rouille — Artichauts à la barigoule — Panisses — Ratatouille — Calissons — Fougassettes — Pérade — etc. Plat du jour VHS Repas de fêtes gasconnes 1 VHS Repas de fêtes gasconnes 2 VHS Volailles VHS Poissons 1 VHS Poissons 2 VHS Coquillages et crustacés VHS Spécialités de Maïté VHS Bêtises VHS Notes et références ↑ a et b Maïté de la cuisine à la télévision », sur 5 juin 2007. ↑ a b et c Stéphane Davet, Maïté, la cuisinière du dimanche qui a fait revenir le terroir à la télévision », sur Le Monde, 27 juillet 2022 consulté le 27 juillet 2022. ↑ Télé 7 jours no 2679, semaine du 9 au 15 août 1986, p. 75. ↑ France 3 Aquitaine, Portrait de Maîté », sur 18 avril 1989 consulté le 27 juillet 2022. ↑ Mort de Micheline Banzet-Lawton, ex-compère de Maïté », sur consulté le 29 août 2020 ↑ Quand Maïté déguste un ortolan en 1984, c’est une scène d'un érotisme torride ! », tf1, 8 janvier 2016 lire en ligne, consulté le 6 octobre 2018. ↑ VIDÉO - Les moments cultes de Maïté aux fourneaux », 2 juin 2015 lire en ligne, consulté le 6 octobre 2018. ↑ Le cèpe à sorcier les champignons sur le site ↑ Présentation de Le cèpe à sorcier de C'est pas sorcier sur ↑ Luc Le Vaillant, L'émincée », sur Libération, 21 décembre 2010 consulté le 27 juillet 2022. ↑ Séverine Cazeset et Marion Kremp, La drôle de cuisine de William Saurin », sur Le Parisien, 15 décembre 2016 consulté le 27 juillet 2022. ↑ Rondelé dit merci à Maïté », sur Stratégies, 13 septembre 2002 consulté le 27 juillet 2022. ↑ Landes le restaurant de la célèbre cuisinière Maïté liquidé ! », sur 22 avril 2015 ↑ Le restaurant Chez Maité » est définitivement fermé » [archive] ↑ Jérôme Lachasse, "Le Fabuleux destin de Madame Petlet", ou comment Maïté a tenté de devenir une star de cinéma », sur BFMTV, 2020 consulté le 3 août 2021 ↑ Maïté en deuil son mari est mort à l'âge de 84 ans - Voici », sur 11 septembre 2020 ↑ Maïté Bouleversée par la mort de son fils, elle a perdu le goût de vivre... », sur 23 octobre 2013 ↑ VIDEO Surprise Philippe Etchebest rencontre la petite-fille de Maïté dans Objectif Top Chef », sur Voici, 14 novembre 2018 consulté le 27 juillet 2022. ↑ RadioScope - Sud Radio - Saison 1997-1998 » consulté le 14 mars 2022. ↑ A table avec les politiques », sur 22 septembre 2007 ↑ Maïté et Massimo jouent les nounous », sur 18 novembre 2004 Liens externes Ressources relatives à l'audiovisuel Catégories Actrice française de cinémaAnimatrice de télévision françaiseCuisinier françaisNaissance en juin 1938Nom de scèneParticipant à une émission de téléréalitéActeur ou actrice ayant incarné DieuNaissance dans les LandesAuteur de livre de recettes de cuisineMononymeDernière mise à jour du contenu le 27/07/2022.
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littérature jeunesse - Le portail santé de l`USEP A +; &[email protected]+0 +0 2 - CONNAISSANCE DE SOI THEME TITRE AUTEURS EDITION Indication D’Age Les différent es parties du corps Monsieur squelette Taro Gomi Gallimard Jeunesse C1 et C2 Les chatouilles Christian Bruel Nicole Claveloux Etre C1 et C2 Le livre de fesses Delabruyère Thierry Magnier C1 et C2 Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? Thierry Lenain Nathan C2 Petit zizi Thierry Lenain Les 400 coups C1 et C2 Conscie nce du corps Delphine Durand Identité Mon corps et moi Hachette Ecoles C2 Edouard l’émeu Sheena Knowles Kaléïdoscope C1 et C2 6 milliards de visages Spier L’école des Loisirs C1 et C2 Vivre sans moi, je ne peux pas Wally de Doncker Etre C1 et C2 Gerda Bendooven Le même nez que pépé Mazoyer Autrement C1 et C2 Le plus fort…c’est papa Olivier Schwartz Milan C1 et C2 Quelle est ma couleur Antoine Guilloppé La joie de lire C1 et C2 Géraldine Alibeu Pas belle Claude Pastel C2 Le premier livre de toutes nos couleurs Alain SERRES/ZAÜ Rue du monde C2 La naissanc e Comment on fait les bébés Babette Cole Seuil C1 et C2 La grande question Wolf Erlbruch Etre C1 et C2 La mort Petit lapin Hoplà Elzbieta Pastel C2 La visite de petite mort Kitti Crowther Pastel C1 et C2 Le canard, la mort et la tulipe Wolf Erlbruch La joie de lire C2 Des mots plein les poches Colette JACOB Les petits Gauthier C2 Relation aux autres Natali FORTIER Mots de tête Zazzie Sazonoff Edition du Rouergue C2 Vive la france Thierry Lenain Nathan poche C2 Nathan poche C2 Delphine Durand Les baisers de Mademoiselle Zazzie Thierry Lenain Delphine Durand Bisous ? John Minédition C2 Max embête les filles Dominique de Saint MARS et Serge BLOCH Calligram C2 Jérémy est mal traité Dominique de Saint MARS et Serge Calligram C2 BLOCH Docume ntaires Max est racketté Dominique de Saint MARS et Serge BLOCH Calligram C2 Max se bagarre Dominique de Saint MARS et Serge BLOCH Calligram C2 Le civisme à petit pas Sylvie GIRARDET Actes sud junior/Musée en herbe C2 Le corps humain - Milan jeunesse - Le corps - Collection Kidydoc - Nathan Le corps Collection Premières découvertes Gallimard Jeunesse - Nathan plus édité - Seuil jeunesse - Le corps humain Kézako Mango jeunesse CC2 La magie du corps humain Gallimard jeunesse - Mon grand livre du corps Presque tout double page sur le corps Joëlle Jolivet 3 - SECURITE TITRE Ça suffit ! Ne me dérange pas ! AUTEURS KATHY HENDERSON EDITION HATIER SUE HELLARD Imagine HUBERT BEN KEMOUN* FLAMMARION Père Castor JEAN FRANCOIS DUMONT Célestin 1 3 Cassettes Les accidents domestiques Episodes 1 à 17 Episodes 18 à 34 Episodes 35 à 50 BRIANT V. GLINEUR P. OSTORERO JC CNDP Les accidents de la vie courante Episodes 1 à 17 Episodes 18 à 34 Episodes 35 à 52 BRIANT V. GLINEUR P. OSTORERO JC CNDP vidéo Célestin 2 3 Cassettes vidéo Badaboum et Garatoi Coffret pédagogique sur la prévention des accidents d'enfants de 4 à 6 ans INPES Gratuits pour les écoles maternelles Commandes à effectuer sur le site fr DESJOURS PASCAL La maison et ses secrets Les dangers Sécurité domestique Pourquoi on nous dit de faire toujours attention ? Bon bain les bambins La rue et la prudence La rue en toute sécurité L’ange gardien de la route ou comment être prudent sur la route RASTOINFAUGERON FRANCOISE Nathan Jeunesse 2003 PENNAC DANIEL Gallimard Jeunesse 2001 GIRARDET SYLVIE La prudence à petit pas Sécurité routière Albin Michel jeunesse 2001 Actes sud Junior 1996 DESJOURS PASCAL Albin Michel Jeunesse 2001 DESJOURS PASCAL Albin Michel Jeunesse 2003 SPATHELF BARBEL Gründ 2005 La rue de tous les dangers ! GIRARDET SYLVIE Hatier 2006 4 - ALIMENTATION TITRE THEME AGE AUTEUR/ EDITEUR RESUME MON DICO DES DELICES Alimentation/ Goût A partir de 6 ans Mymi Doinet / Mymi Doinet propose chez Hatier un dictionnaire haut en couleur autour des aliments, de la nourriture et de la cuisine. Cet ouvrage permet tout d’abord de découvrir l’univers de l’alimentation grâce à des définitions simples, d’abricot à biscotte, en passant par hypermarché, cuisson ou raisin. De nombreux mots dont ici l’objet d’une illustration. L’ouvrage est ponctué par des petits poèmes ainsi que onze comptines que l’on pourra retrouver sur le CD. En parallèle, des pages thématiques parsèment l’ouvrage comment le blé devient baguette, bien manger pour grandir ou encore l’origine des fruits et des légumes. Un ouvrage bien conçu, très pédagogique qui associe plaisir d’apprendre et goût de lecture. Efficace. LES MOTS A LA BOUCHE Alimentation/ Goût A partir de 6 ans Gautier-Languereau Quand les poètes se mettent à table, la gourmandise devient une qualité, source de joie. Au bruit des fourchettes, des douceurs plein la bouche, des confitures sur la figure et le cœur épanoui, les dévoreurs de fruits juteux, de bonbons et de bien d’autres sucreries encore ont le sourire qui leur mange tout le visage. Bonheur de vivre et de partager sont au cœur de cet album qui réunit quinze textes d’auteurs célèbres comme Réné de Obaldia, Maurice Carême ou encore Guillaume Apollinaire. Pour chaque poésie, une double page, tout un univers évoqué avec grâce par Aurélia Fronty qui donne à chaque objet une valeur spirituelle. Un bel ouvrage qui met l’eau à la bouche. A partir de 7 ans Marie-Ange Le Rochais et Pierre Bertrand / Ecole des Loisirs Marie-Ange Le Rochais avait proposé, il y a quelques années, un superbe ouvrage sur le désert. Cette fois, en collaboration avec Pierre Bertrand, elle propose un ouvrage très documenté sur l’histoire de l’alimentation, sur le type de nourritures que nous mangeons et sur les différentes productions de ces aliments. Un projet très ambitieux entre histoire, découverte des civilisations et apprentissage de l’écologie voire du développement durable. L’ensemble est riche et quelque peu touffu. Il est cependant une invitation à en savoir plus, à respecter notre planète et à équilibrer nos repas. Cet ouvrage documentaire repose sur une idée simple dans toutes les civilisations, la plupart des moments de partages accordent une place importante au repas et à la nourriture. La manière de prendre son repas varie au fil du temps et selon les régions. Le jeune lecteur découvrira ainsi le repas des premiers hommes, puis les débuts de la domestication des animaux et ceux de l’agriculture. On découvrira ensuite les différents types d’aliments la viande, le lait, les dons de la mer, les légumes, les fruits, ou les pains du monde. Vient alors le temps de réfléchir sur leur production, de l’agriculture intensive au jardin biologique et aux respects des conditions de vie des paysans. Car si le repas est un partage, ce livre permet également de rappeler que chacun a droit à une nourriture saine et des conditions de travail dignes. L’ensemble peut sembler aux premiers abords trop riche. Ce travail permet surtout une réflexion indispensable aujourd’hui. MANGER, Alimentation QUELLE / Goût HISTOIRE ! Hatier VIVEMENT LE DESSERT ! Alimentation/ Goût A partir de 7 ans Chantal Cahour / Rageot Chantal Cahour publie un nouvel épisode de la collection "La Rue des Pommiers" où on retrouve la bande des copains d'école. Cette fois, le personnage principal est Lucie et son problème, c'est la nourriture chaque repas est une angoisse, surtout à la cantine où Odette, une dame de service à l'autorité inflexible, est chargée par sa grand-mère de veiller à ce que Lucie mange de tout. Comment échapper à ce calvaire et à la "ragougnasse", un mot choisi par Lucie pour désigner tout ce qu'elle n'aime pas? Sur les conseils de sa prof de piano, une vieille dame compréhensive, elle décide avec ses amis de composer une chanson pour clamer toute son horreur de la ragougnasse. Chantal Cahour aborde ici un sujet dans lequel bien des enfants se retrouveront et le traite avec justesse, elle insiste sur le dégoût ressenti par Lucie devant certains aliments comme les épinards, la viande saignante, le fromage, dans le but de déculpabiliser les enfants qui éprouvent la même chose et que l'on dit capricieux. En réalité, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce sont des enfants qui ont justement un goût très développé et qui ont donc toutes les chances d'adopter petit à petit, de leur plein gré, une alimentation variée. C'est ce qui se produit à la fin du roman pour Lucie. A conseiller aux "enfants difficiles" et à leurs parents. Beurk, les tomates Alimentati on/Goût à partir de 5 ans Lauren Child/ Charlie a une petite sœur nommée Lola. Lorsque leurs parents sortent, les enfants doivent faire à manger. Mais la petite Lola est très difficile sur la nourriture elle n’aime ni les carottes, ni les petits pois, ni les pommes… Avec une bonne dose d’astuce et de ruse, Charlie réussira tout de même à faire manger sa petite sœur. Un album coloré. D'où vient mon déjeuner ? Alimentati on/Goût Nourriture à partir de 5 ans Pascale de Bourgoing/ Alimentati on/Goût Cuisine/R ecette Science à partir de 6 ans à partir de 6 ans Le sucre des gourmands Alimentati on/Goût Sucre Beurk ! Encore des légumes Alimentati on/Goût Légume à partir de 6 ans Le goût et la cuisine Albin Michel jeunesse Calligram Pascal Desjour s/ Albin Michel jeunesse Catherine de Sairigné/ Gallimard jeunesse Sylvie de Mathuisieulx/ Milan Du lait, du pain, un oeuf, etc. D'où viennent ces aliments? La vache donne le lait avec lequel on fait... La poule donne… Chacune des séquences est d'abord introduite par une petite situation entre Maelle, Alex et Ours. Vient alors des petites expériences simples à partir des aliments pour expérimenter le goût. Suit alors l'explication de l'expérience de manière simple. Enfin à chaque séquence un jeu d'observation et d'association ponctue ces dix séquences expérimentales sur le goût. Le documentaire aborde une épice que la plupart des enfants apprécient le sucre. Quand est-il apparu? Qui l'a découvert ? Où le trouve-t-on ? Après quelques repères historiques, l'auteur aborde la canne à sucre et la betterave. La culture, récolte, la transformation en sucre toutes les étapes nous sont expliquées pas à pas. Ensuite, sont alors présentés différentes sortes de sucre et plantes produisant du sucre, quelques chiffres sur notre consommation sans oublier quelques animaux qui apprécient aussi cette denrée. Un documentaire didactique et clair ! Le thème abordé est bien connu le refus des enfants de manger des légumes. La petite fille n’aime que les nouilles ». Pourtant elle devra concilier en s’apercevant que les plats comportent généralement des légumes. Jeux d'enfants 4 à 7 ans Etienne Delessert/ Albums Gallimard Jeunesse Trop bon ! A partir de 5 ans Sylvie Girardet / Hatier Trois albums en un pour connaître lettres, chiffres, couleurs… "A comme alphabet" Apprendre l’alphabet au gré d'une comptine amusante et légère. De A à Z, l’histoire d’une tarte et de ses parts. A attrapa la tarte, B la balança entre ses dents, C la coupa...» "Tout en couleur" Saluer les couleurs de l’arc-en-ciel quand elles s'amusent… Les trois primaires et leurs mélanges... qui permettent de créer les plus belles harmonies. "Le goût des chiffres" Égrener les chiffres avec appétit! D'une banane à dix myrtilles, en passant par trois oranges et sept fraises. Hum... délicieux! A travers cinq petites fables, les Rikikis qui veulent grandir, la Reine Machine et son armée de vitamines, les animaux de la jungle, les singes et la souris reporter nous dévoilent les secrets des aliments et nous montrent comment bien se nourrir pour bien grandir. Les petits et les grands pourront désormais faire leur marché en citoyens avertis et déguster des repas équilibrés pour rester en bonne santé ! Egalement des jeux, une recette et des conseils, pour partir à la découverte de l alimentation et apprendre à bien se nourrir... pour bien grandir ! Non, je n'ai jamais mangé ça ! 4-6 ans Dalrymple, Jennifer Lutin poche, 2000 On découvre le mystère d’une petite graine... qui va devenir pain ! Un cheminement au rythme de l’enfant avec toute la délicatesse d’un grand père qui lui montre, au fils des saisons, l’évolution du grain de blé. Apprendre et découvrir selon ses propres observations de petit garçon, voilà sans doute un excellent moyen de comprendre d’où viennent les aliments. Une pédagogie pleine de bon sens et de tendresse... La soupe au clou C2 Eric Maddern Paul Hess Editions Duculot Petit pois C2 Yaël Delalandre Ecole des loisirs 5 - SECURITE SOLAIRE TITRE AUTEURS EDITION Max le crocodile GOT YVES Seuil 1995 La journée du soleil ICEM PEMF 2000 Paul et Lila en plein soleil VAUTHIER Mireille Gallimard Jeunesse 2001 Le soleil à petit pas MIRAPONS Michèle Actes Sud junior 1999 6 - SOMMEIL TITRE AUTEURS EDITION Dormir BRAMI ELISABETH Seuil 1999 Dormir, moi ? Jamais BOURGEAU VINCENT Ecole des Loisirs 1999 Russel le mouton SCOTTON ROB Nathan jeunesse 2005 Où es-tu Monsieur Sommeil ? GUERIN VIRGINIE Casterman 2005 Petit câlin JOLLEY MIKE Casterman 2005 Bonne nuit les moutons BEN KEMOUN HUBERT Nathan 2005 Du soir au matin jusqu’au soir CHRISTIAN BRUEL Etre JUDITH GANTER 7 - EMOTION Indication TITRE AUTEURS EDITION D’Age Les petites et grandes émotions de la vie MONTSE GISBERT ALICE éditions C1 et C2 Le type Phillipe BARBEAU Fabienne CINQUIN L’ATELIER DU POISSON SOLUBLE 6-7 ans Tiens-toi droite Guillaume LECASBLE SEUIL JEUNESSE C2-C3 Le tagagné Jennyfer DALRYMPLE ECOLE DES LOISIRS C1 et C2 Thomas n’a peur de rien Christine Et Marianne BARCILON KALEIDOSCOPE C1 et C2 Un tout petit coup de main Ann TOMPERT KALEIDOSCOPE C1 et C2 Dans la forêt profonde Anthony BROWNE KALEIDOSCOPE C2 Chonchon Christian BRUEL Sophie DUTERTRE ETRE C2 Marcel le rêveur Anthony BROWNE KALEIDOSCOPE C2 Comme chaque matin Christian VOLTZ ROUERGUE C2 Lolo placard Corinne DREYFUSS Laurent RBES VOLTON Thierry MAGNIER C2 Totoche Catharina VALCKX ECOLE DES LOISIRS C1 et C2 Du bruit sous le lit MATHIS Thierry MAGNIER les incorruptibles C1 et C2 Moi, mon truc M. LISA et L’ATELIER DU POISSON SOLUBLE C2 Les bons jours Corinne DREYFUSS FRIMOUSSE C2 Tout change Anthony BROWNE KALEIDOSCOPE C2 Les jours Bête Delphine PERRET L’ATELIER DU POISSON SOLUBLE C2 8 – MODES DE VIE et activité physique Indication TITRE AUTEURS EDITION D’Age Sory et la lune d’automne UK-BAC LEE Syros C2 Ma maison en corée YOON-DUCK KWON Le sorbier C2 Des enfants comme moi BARNABAS et ANABEL KINDERSLEY Gallimard Jeunesse en association avec l'Unicef C2 Ado Ka Fré SYLVAIN VICTOR Paquet Jeux du monde CI et C2 Milan jeunesse C1 et C2 9 – Activités physiques et sportives ACTIVITES TITRE AUTEURS EDITION Sport à gogo Alain CROZON Seuil jeunesse 2004 Victor fou de sport GARTH Tont Mango jeunesse 2004 La famille Oukilé aime le sport VEILLON Béatrice Bayart jeunesse 2006 Le sport pourquoi doit-on faire de l’exercice ? RASTOIN-FAUGERON Françoise Nathan jeunesse 2005 La fée sorcière Brigitte MINNE Carll CNEUT Pastel Marcel le magicien Anthony BROWNE Kaléïdoscope Marcel le champion Anthony BROWNE Kaléïdoscope Bouge Steve JENKINS Robin PAGE La joie par les livres Max Grandir Reinette Bénédicte QUINET Pastel Le champion des papas Stéphane DANIEL Christophe BESSE Rageot GENERAL Copains des sports Milan jeunesse documentaire Le fabuleux voyage de Lola Lou TARR et Marion DEVAUX Revue EPS 2008 Collection Album à nager » Mastic va à la piscine Tourbillon 2003 J’ai peur de l’eau L’école des loisirs 2001 Marie dans l’eau L’école des loisirs/Pastel 1990 Ninon a peur de l’eau NADJA L’école des loisirs 1990 La leçon de natation et Jane BROWNE Kaleïdoscope 2002 Vive la piscine ! Petit Train 2004 La première fois à la piscine L’école des loisirs 1996 Courage Bob ! L’école des loisirs 2002 Piscine maudite et Nathan 2004 Comme une grenouille KEMOUN et Nathan 2006 Swimming Poule mouillée La joie de lire 2004 NATATION Bravo tortue ATHLETISM E ORIENTATI ON VELO FOOTBAL Père Castor La première chasse T. YOSHIDA L’école des loisirs Le Chat botté C. PERRAULT Gallimard Le lièvre et la tortue J. DE LA FONTAINE Où te caches-tu ? F. ASH Sorbier Le safari A. JONAS L’école des loisirs Le doudou perdu I. WHYBROW Kaléidoscope 2000 Loup y es-tu ? M. ANNO L’école des loisirs Ramdam sur le macadam Christian AUBRUN Seuil jeunesse 2002 Armeline Fourchedrue Quentin BLAKE Folio Benjamin 1987 Penalty à Ouagadoudou Yves PINGUILLY Magnard Ce soir, y’a match ! Yann MENS Thierry Magnier Tommy joue au foot Rotraut Susanne BERNER Seuil Jeunesse Fous de foot Fanny JOLY Christophe BESSE Casterman Fou de football Colin MC NAUGHTON Folio Benjamin réédition 2001 EQUITATIO N RUGBY GYMNASTIQ UE Cajou et le ballon de foot LEVY Didier Nathan jeunesse 2006 Nougatine Philippe DUMAS L’école des loisirs Poney Milan Mes premiers pas Rugby Olivier DOUZOU Du Rouergue Le rugby c’est facile Olivia DECORTE La joie de lire Olga s’inscrit au club Geneviève BRISAC Ecole des Loisirs J’ai rêvé que j’étais une ballerine Pavlova - DEGAS Gautier - Languereau DANSE Danse classique Milan Mes premiers pas SPORTS D’HIVERS La famille cochon aux sports d’hivers GAUDRAS Bayard ROLLERS Champion les rollers CAHOUR Rageot JUDO BASKET Judo Milan Mes premiers pas Basket Milan Mes premiers pas
Englissant sur le Styx je fais semblant de ne pas reconnaitre Beuys; Le dresseur de chauve-souris est un de mes amis; Chanson de geste; Bad Taste Donkey Burger; Lot 720, Anonyme, peinture ayant appartenu à Groucho Marx; Madame Récamier aime les cactus, Chanson de geste pleine de héros épiques qui forcent l’admiration; Bad taste Gorlitz
Avec Amélie, nous avons découvert l'histoire de Boucle d'Or et les Trois Ours. A cette occasion nous avons peint de beaux ours pour décorer notre classe, nous avons aussi travaillé sur les tailles petit, moyen et grand. Mais nous avons surtout eu envie de boire nous aussi une bonne soupe !Ne connaissant pas l'adresse des Trois Ours, nous avons décidé de la faire nous même. Nous avons découvert une autre histoire, très amusante, celle de Cornebidouille ! C'est une sorcière qui vient voir un petit garçon car il ne veut pas manger sa soupe. Suite à cela nous avons appris la chanson la soupe de la sorcière de Michel Briant Pour faire notre soupe nous nous sommes demandés ce qu'il y avait dans les soupes. Nous avons donc appris à différencier et à trier les fruits et les légumes. Nous les avons aussi triés par couleurs. Nous avons également découvert les noms de légumes que nous ne connaissions nous avons décidé de faire une soupe verte et une soupe orange nous avons enfilé nos tabliers et nos toques, nous nous sommes armés de nos couteaux et de nos épluches légumes et c'était parti pour une belle matinée en cuisine ! Amélie s'est occupée de la cuisson et nous avons pu déguster nos soupes l'après midi. Miam, Miam !!
MnLY. 121 317 279 200 145 64 442 192 226
la soupe de la sorcière michel briant