Martine a 47 ans. Elle se décrit elle-même comme très grosse, une situation qu'elle n'a pas voulue mais avec laquelle elle doit composer au quotidien. Malgré son poids, tout allait bien dans sa vie, jusqu'au jour ou son mari lui a annoncé qu'il allait la quitter car elle était devenue trop grosse... Elle nous raconte son histoire sans langue de bois. Un témoignage poignant... Seule restriction, lorsque Martine nous a contactés afin de ne pas mettre sa famille mal à l'aise, elle nous a demandé de modifier son prénom et de respecter sa volonté de ne pas apparaître en photo. Tout le reste, ce sont ses mots... Des mots durs et touchants qui parleront sans doute à toutes les rondes, ou les "grosses" comme elle préfère le dire ! Une belle histoire commencée il y a près de 30 ans... Martine a 18 ans 1/2 quand elle rencontre Patrick. Elle est jeune et a relativement peu d'expérience. Ce n'est pas qu'elle soit complexée mais elle pèse déjà plus de 100 kilos et les garçons qui assument de sortir avec une femme ronde à cette époque ne sont pas nombreux. Quand elle rencontre Patrick, elle n'envisage aucune relation sérieuse "J'étais grosse, et la séduction ce n'était pas pour moi ! J'avais un travail, des amis, mais pas d'amoureux... Je rêvais à des histoires rocambolesques de princes charmants venus me chercher sur leur fidèle destrier, mais dans la vie j'étais plutôt réservée.". Patrick, un homme qui aime les grosses... Petit à petit Patrick lui avoue son attirance pour les femmes rondes voire très rondes. Au départ, elle trouve cela suspect "Un homme qui aime ce que les autres détestent habituellement, j'ai trouvé ça bizarre, et puis en fréquentant les milieux de la Size acceptance, je me suis rendue compte que je n'étais pas la seule grosse et que j'étais belle moi aussi.". Au bout de quelques années, Martine et Patrick s'installent ensemble dans une jolie maison en province, mais pas trop loin de Paris, ce qui leur permet des allez-retours réguliers pour se rendre à certains évènements de la Size Acceptance parisienne. On peut être ronde, avoir des enfants et être heureuse ! Un enfant arrive, puis rapidement un deuxième. C'est le parfait amour. Je me disais qu'à cause de mon poids, il me serait impossible d'avoir des enfants. J'ai eu ma fille, je pesais 123 kilos et mon fils deux ans plus tard, à 132 kilos, et tout s'est bien passé... Il ne faut pas toujours croire les médecins qui nous culpabilisent avec leurs histoires de kilos. J'ai une amie très mince qui n'a jamais pu être enceinte, et moi, en étant grosse, j'ai eu deux enfants sans aucun problème ! Tout va pour le mieux, Martine et Patrick coulent des jours heureux au milieu de leur famille. Martine est une maman attentionnée qui assume ses rondeurs. Patrick aime Martine, Martine aime Patrick, ils décident donc de se marier en 2001. C'est enfin le mariage ! La famille, les amis, tout le monde s'organise pour leur proposer une jolie fête. Martine a du mal à trouver une robe de mariée, sa maman couturière se lance donc dans l'aventure de la conception et de la réalisation d'un modèle exclusif ! Elle sera tout simplement sublime le jour J et recueillera les compliments de ses convives. Malgré ses 145 kilos le jour de son mariage, elle ouvre le bal avec une danse endiablée Je ne me suis jamais sentie aussi belle que ce jour là ! Ma robe était hyper confortable puisqu'elle avait été créée pour moi. Il y avait tout ce que j'aimais dessus. La couleur ivoire et un peu de rouge, de la dentelle, des perles... Une vraie robe de princesse. J'étais consciente d'avoir beaucoup de chance d'avoir une maman comme la mienne qui m'a toujours soutenue. Elle s'est vraiment pliée en quatre pour réaliser cette robe ! Tout le monde m'a trouvée belle et une de mes belles soeurs pas la plus tendre m'a même dit que ma robe était plus jolie que la sienne alors qu'elle fait du 38 ! La vie ordinaire d'une femme comme les autres, juste un peu plus ronde Tout semble réussir à Martine qui voit grandir ses enfants. Tout va bien sauf qu'elle ne cesse de prendre du poids. Malgré ses efforts, rien n'y fait. Elle mange pourtant peu et les médecins ne comprennent pas comment avec si peu de nourriture elle peut prendre autant de poids... En même temps, elle ne souffre pas des pathologies habituellement associées à l'obésité massive Je prenais du poids, mais je n'avais pas de diabète, pas de cholesthérol, pas d'hypertension, ni quoi que ce soit d'autre. J'étais juste grosse. C'était drôle car à chaque fois que je devais rencontrer un nouveau médecin, il me faisait faire deux fois les mêmes examens et ne me croyait pas quand je disais que je n'avais pas de maladies associées à mon poids ! Les médecins ne comprennent parfois rien à l'obésité. J'ai rencontré des médecins de toutes sortes ceux qui n'osent pas parler de poids car ils sont mal à l'aise, ceux qui ne parlent que de cela au lieu de me soigner quand j'ai une angine, ceux qui vendent des produits miracles en étant associés à la pharmacie située au coin de leur rue, etc. Parfois, j'ai rencontré quelques personnes plus humaines avec qui j'ai pu parler de mes problèmes de poids. C'était des gens qui ne pensaient pas tout savoir sur l'obésité et détenir la vérité sur le sujet, mais ces médecins là ont été trop rares. L'obésité devient un handicap Les années passent et Martine commence à avoir un peu plus de mal à marcher. Des douleurs dans les genoux et les chevilles pointent le bout de leur nez. Au départ, elles passent avec un peu de paracétamol, mais avec le temps, elles se font de plus en plus présentes. Il faut dire qu'avec les années, la courbe de poids de Martine continue à monter sans qu'elle ne parvienne ni elle, ni les médecins à enrayer la prise de kilos. Oh, il n'y a rien de spectaculaire. A 18 ans 1/2, elle pèse 103 kilos, à 44 ans elle atteint 187 kilos... En 26 ans, elle a pris 84 kilos... Quand on y pense, c'est énorme, mais en fait ce n'est pas impressionnant au quotidien. Je ne suis pas comme certaines personnes qui prennent 30 kilos en quelques mois à la suite d'un choc par exemple. J'ai grossit petit à petit. 84 kilos en 26 ans, cela ne fait que 3 kilos 230 par an ! J'avais eu deux grossesses en plus... On ne se voit pas grossir. Petit à petit on laisse tomber les vêtements ajustés pour des choses plus amples, on ne porte plus que des jupes et des pantalons élastiqués à la taille ou des grandes robes. On voit bien que l'on prend du poids et qu'il est de plus en plus difficile de trouver des habits, mais on n'y peut rien. J'ai tout tenté pour arrêter de grossir le régime, la diète, les méthodes miracle, mais rien n'a fonctionné ! Les articulations de Martine la font de plus en plus souffrir. Les enfants sont devenus grands et réclament moins d'attention. Petit à petit Martine renonce à certaines activités J'avais parfois tellement de mal à marcher que j'envoyais mes enfants faire les courses ou que je ne sortais plus en famille ou pour des balades en forêt par exemple. Martine souffre en fait de problèmes ostéo-articulaires comme c'est souvent le cas en cas d'obésité. Contrairement aux pathologies métaboliques associées à l'obésité diabète, cholestérol, etc., l'arthrose est d'abord silencieuse. Petit à petit le cartilage situé au niveau des articulations s'use entrainant une inflammation extrêmement douloureuse pouvant être très invalidante. Le pire, c'est que j'ai contacté plein de médecins pour me soigner de cette arthrose, mais la plupart n'a eu comme réponse que celle de me demander de perdre du poids... J'aurais tout donné pour y parvenir, mais rien n'y a fait ! J'aurais bien aimé les voir à ma place. Je ne suis pas certaine qu'ils auraient eu la même volonté que moi à la fois pour gérer la douleur et pour tenter de perdre du poids ! Des douleurs qui s'installent et une relation qui se distend Les traitements pour tenter de la soulager se multiplient infiltrations, prises d'anti-inflammatoires, etc. Mais rien n'y fait, la douleur s'installe. Durant toute cette période, entre Martine et Patrick les choses deviennent un peu plus compliquées. Martine est moins disponible pour les longues balades, les sorties. A la maison, alors qu'elle a toujours fait le ménage, cela devient plus difficile C'est de ma faute car j'ai mal habitué mon mari et mes enfants. J'ai toujours tout fait à la maison. J'ai toujours pensé que c'était mon travail de femme au foyer et d'épouse. Alors quand j'ai commencé à avoir du mal à faire certaines choses, mon mari et mes enfants n'ont pas compris ce qui se passait. Ils n'avaient jamais touché un fer à repasser ou la machine à laver ! Des tensions s'installent dans le couple, jusqu'au jour ou Martine est renversée par une voiture. C'est l'accident ! Martine passe quelques jours à l'hôpital. Elle est blessée au niveau des jambes et n'est plus que plaies et bosses. Toute la famille a eu très peur. Les médecins sont clairs "Chez une personne de poids normal, les séquelles auraient disparues en quelques semaines, mais compte tenu de votre poids, cela va prendre des mois, peut-être plus.". Commence alors une longue convalescence. Martine rentre chez elle avec ses blessures. Elle ne peut plus partager le lit avec son mari à cause de cela. Les soins à domicile se succèdent. Bien entendu, il n'est plus question de sortir ni d'accomplir toutes les tâches ménagères. Cela a été difficile pour moi car j'avais l'impression de ne plus servir à rien. Je voyais mon mari et mes enfants galérer car je ne les avais pas habitués à faire tout cela et moi je ne pouvais rien faire. C'est une période durant laquelle j'ai plus souffert psychiquement que physiquement bien que certaines douleurs aient été intolérables. Elle se remet doucement après plus de 17 mois de soins... Malgré sa guérison, son mari ne regagne pas le lit conjugal. Elle n'a plus de séquelles de son accident, mais avec son obligation de rester couchée durant une grande partie de cette période, elle a encore pris du poids jusqu'à atteindre 192 kilos. Une très longue convalescence qui va laisser des traces ! Ses problèmes de genoux et de chevilles n'ont fait que s'aggraver ce qui est logique en cas d'arthrose. Elle décide donc d'entamer une période de rééducation J'avais la chance d'avoir un kiné à côté de chez moi. J'ai donc pu m'y rendre tous les deux jours durant des mois... C'était très difficile. Je n'avais presque plus de muscles à force de rester couchée et mes articulations me fraisent horriblement souffrir. Mais je me suis accrochée... Mon kiné était même étonné, il disait que cela avait changé son regard sur les gens obèses. Il m'a avoué qu'il pensait que nous étions tous mous et feignants... Mes efforts on payé puisque j'ai réussi à me remuscler et j'ai même perdu 2 kilos en 5 mois... Mais au niveau de la marche, j'avais toujours aussi mal malgré tous les médicaments et traitements que l'on pouvait me prescrire. Un soutien qui se fait plus rare... A la maison, mon fils et ma fille m'ont beaucoup encouragée. Je crois qu'ils étaient fiers de moi. Mais l'attitude de mon mari avait changée. Il était très présent pour tout ce qui concernait le ménage, les courses et était aux petits soins pour moi, mais au niveau de notre couple, c'était le désert. Nous n'avions plus de sexualité, peu de gestes tendres. Il sortait de son côté avec des amis de temps en temps et s'occupait beaucoup du club sportif de notre ville. Cela me rendait très triste car je ne comprenais pas comment nous avions pu passer d'un couple si uni à ce désert sentimental. J'ai tenté de le séduire à nouveau en prenant soins de moi, etc., mais rien n'y a fait. L'aveu de son mari "tu es trop grosse, je n'ai plus de désir pour toi" ! "Un jour ou nous n'étions que tous les deux à la maison, j'ai donc tenté d'avoir une discussion avec lui. Ce n'était pas facile, mais j'ai pris mon courage à deux mains. Je n'ai pas voulu l'accuser de quoi que ce soit. J'ai suivi les conseils que l'on peut trouver dans les bouquins destinés aux crises dans les couples que j'avais tous dévorés. J'ai donc commencé la conversation en lui demandant comment il allait et en lui disant que je trouvais bien qu'il s'occupe du club sportif, que c'était génial. Puis, petit à petit j'ai abordé le sujet de la sexualité et du fait qu'il n'était pas revenu dormir dans notre lit alors que j'étais guérie... Je le sentais fébrile... C'est un homme bien, un bon père, j'ai beaucoup de respect pour lui. Ce n'est pas un salaud, il déteste faire de la peine. Mais là, j'ai senti qu'il avait quelque chose à me dire et qu'il fallait que nous en parlions car nous étions tous les deux malheureux de notre côté. J'ai donc insisté et il a fini par m'avouer qu'il n'avait plus aucun désir pour moi car j'étais devenue trop grosse et que mon corps n'étais plus synonyme pour lui que de maladie et de soins. C'est comme si mon corps n'était plus sexué... Il savait que j'avais tout fait pour tenter de perdre du poids et qu'une chirurgie de l'obésité était impossible pour moi pour des questions techniques. J'avais déjà tenté les démarches auprès de plusieurs chirurgiens, y compris à Paris, mais tous ont refusé de m'opérer. On a tenté de recoller les morceaux, mais cela n'a pas fonctionné. Il aimait les grosses, même les très grosses, mais c'est comme si avec le temps, cela était devenu pour lui synonyme de maladie... Il a donc quitté la maison. "Mon mari m'a quitté car j'étais devenue trop grosse !" Aujourd'hui, nous vivons chacun de notre côté, les enfants sont avec moi car c'est mon mari qui est parti et j'ai gardé la maison. Il ne m'a pas quittée pour quelqu'un d'autre, mais juste car j'étais devenue trop grosse... Trop grosse pour bouger comme avant, trop grosse pour qu'il ait envie de moi, de ce corps qui m'a complètement échappé, trop grosse tout simplement, tout bêtement, mais si douloureusement. Je le comprends, ce n'est pas facile de vivre avec quelqu'un de très gros, mais je suis si triste. Nous nous aimions et petit à petit, les kilos se sont glissés entre nous. C'est ce qui l'avait séduit au premier regard et c'est finalement ce qui nous a séparés. Quelque part, j'aurais préféré qu'il me quitte pour quelqu'un d'autre. Je trouve que ça aurait eu plus de sens. Après tout on peut avoir un coup de foudre pour quelqu'un, mais là, il m'a quittée car il ne m'aimait plus, c'est pire que tout. Je me sens moche, inutile, pas aimable, pas baisable, pas désirable... Je ne me suis jamais sentie aussi moche qu'aujourd'hui alors qu'il m'avait tant aidée à assumer mes formes. Comment gérer l'après séparation ? Le pire dans tout ça, c'est qu'aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être dans une impasse. Les chirurgiens ne peuvent pas m'opérer, les régimes ne marchent pas, je mange peu c'est vérifié par l'hôpital, etc. et malgré tout je reste grosse. J'ai l'impression de n'avoir aucune solution et à 47 ans, ma vie sentimentale est sans avenir. Je baigne dans une sorte de désespoir acidulé. J'avais tout pour être heureuse et j'ai tout perdu malgré tous mes efforts. Je pense à toutes les femmes qui sont dans ma situation et aux hommes aussi, car il doit y en avoir. Quel avenir pour eux ? Que fait la médecine à part les culpabiliser et leur donner des leçons ? Que fait cette société qui nous refuse même le droit de pouvoir nous habiller comme les autres ?... Heureusement, mes enfants sont là et me disent qu'ils m'aiment comme je suis. Heureusement j'ai des amis, je ne suis pas seule, mais cela ne fait pas tout. L'échec de mon mariage est très douloureux. J'espère qu'avec le temps la douleur va s'estomper, mais je n'y crois pas car tous les jours je suis rattrapée par cette histoire de kilos. Tout me le rappelle... Un témoignage à la fois poignant et criant de vérité. L'appel au secours d'une femme qui se sent abandonnée par la médecine et qui nous rappelle que la recherche sur l'obésité est récente et qu'aucun traitement à part la chirurgie n'est aujourd'hui disponible. L'obésité est un domaine dans lequel on a tardé à investir en terme de recherche puisqu'il faut se souvenir que les chercheurs comme les autres ont longtemps pensé qu'il suffisait d'un peu de volonté et d'un bon régime pour perdre du poids... Cette idée est d'ailleurs encore très présente dans l'inconscient collectif. Pour Martine, la réalité est toute autre... Elle est ancrée dans un quotidien douloureux. Nous lui souhaitons tout le bonheur possible et de trouver une solution pour être enfin soulagée de ses douleurs.

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Mais je n'ai jamais été très douée avec les mecs, je ne sais pas quoi leur dire, j’ai peur de les faire chier, de trop leur envoyer de messages ou pas assez, bref je me pose trop de questions et à tous les coups ça se termine parce qu’en plus de ça je ne suis pas démonstrative en public. Avec le temps, vu mon histoire personnelle, j’ai commencé à être moins bavarde et à plus m’intéresser aux autres, et je me suis rendue compte que seules une ou deux personnes me connaissaient vraiment. 2013, et 2014 qui commence à peine, voilà deux années où j’ai couché avec deux amis à moi. Deux amis qui sont, je précise, amis d'enfance... Appelons les X et Y ! J’ai intégré un groupe d’amis de longue date qui est principalement composé d’hommes. Parmi eux, il y en a deux qui ont attiré mon attention. Le premier, X, est assez charmant ! On n'est pas très proches, je ne sais pas grand-chose sur lui et lui sur moi. Il m'a dragué plusieurs fois pendant plusieurs mois très peu de temps après qu'on se soit rencontrés. A une soirée pendant l’été on a fini ensemble. On s'est embrassés, on a fait les préliminaires mais rien de plus. On en a pas reparlé et la fois suivante quand on s’est revus, on s'est embrassés quand il m'a raccompagnée chez moi. Ce n’est que 3, 4 mois après qu’on a fini par coucher ensemble, une seule fois. On en a pas vraiment reparlé et il n'a jamais été question de recommencer. Le second, Y, il est vraiment beau ! Genre tout le temps même quand il n’est pas coiffé, pas rasé,… En plus il a de magnifiques yeux bleus !! Mais je n’avais jamais envisagé qu'il se passe quoi que ce soit entre nous, même si je dois avouer que l'idée ne m’était pas désagréable… Je l'ai toujours vu comme un simple ami, celui qui se rapproche le plus d'un meilleur ami, celui qui, dans la bande me connait le mieux. Il fait partie des personnes qui me connaissent vraiment, qui savent ce que j'ai vécu et ce que je ressens. Et je me suis rapproché de lui tout au long de l'été, et j'ai appris à le connaitre autant qu'il le souhaitait les mecs vous savez comment ils sont !. Pour les mecs c’est dans leur façon d’être de faire des avances aux filles. Et dans la bande, ils sont particulièrement portés la dessus. Tout le temps, avec toutes les filles qui leurs plaisent. Grâce à eux d’une certaine manière j’ai découvert la face cachée des hommes, comment ils se comportent quand ils sont célibataires, comment ils parlent de leurs copines quand elles ne sont pas là… Et j’ai vu que ça ne me gênait pas, du moins tant qu’ils ne parlent pas de moi comme ça ! J’ai appris à les aimer comme ils sont réellement et pas comme ils veulent que leurs copines les voient. Ils leur arrivent de me dire des trucs du genre c’est quand que tu nous suces », ce soir on te baise »,… ce que j’ai toujours pris sur le ton de la rigolade. Tout ça pour dire qu'il s'est mis à me dire des phrases de ce genre. Je ne l’ai jamais pris au sérieux parce que je le connais. Mais c'était différent de d’habitude. Et à deux soirée d’affilé, il m’a embrassée, ce qui pour moi n’a aucune importance dans le sens où ça n’engage à rien, que c'était dans l'euphorie du moment ! Un soir j’ai dormi avec lui et un autre pote et bien entendu ils ont fait les cons, genre ils voulaient qu’on se fasse un plan à trois ce que j’ai refusé de faire, mais ils m’ont quand même bien fait rire. Ce n’est pas tant ce qu’il voulait faire qui m’amuser mais leur manière de le dire, de le faire comprendre, et de tenter leur chance... Y a été très tactile, plus que Z. Pourtant il m'était déjà arrivé de dormir avec Y plusieurs fois sans qu'il se passe quoi que soit, il n'a jamais rien tenté et là... Ca m'a énormément surprise qu'il se comporte ainsi et Z aussi ! ! Arrive le nouvel an, beaucoup d’alcool, de tentation et un soupçon de séduction,Y m’a dit plusieurs fois ce soir on fait l’amour ? », ce soir c’est ton soir », ce soir t’y passe »… On avait bu, ce que je n’utilise pas comme excuse, mais sans cela je ne crois pas que je lui aurais dit oui ». Sur le coup ce n’était pas vraiment sérieux, c’était plus pour le tester je crois, je ne savais pas si il était réellement sérieux ou si il déconnait. En rentrant j'ai hésité, je lui ai dit que pour moi ce serait sans conséquence et que je ne voulais pas que ça complique les choses entre nous. Il m'a dit que pour lui c'était pareil, que les choses se compliqueraient que si l'un de nous décidait de le faire, que pour lui aussi c'était rien de sérieux. Alors j'ai lâché prise. C’était différent de ce dont j’ai l’habitude, on se regardait pas vraiment, on ne s’est pas trop embrassés comme si une barrière avait été posé oui on couche ensemble mais on n’est pas ensemble ! Et ça m’allait très bien ! J'espère juste qu'il n'en parlera pas, en tout cas moi je ne le ferais pas... Voilà, j'ai couché avec deux de mes potes à quelques mois d'intervalle. Je ne regrette pas vraiment, j’en avais envie donc... Mais bon, je me dit juste que coucher avec deux potes qui en plus se connaissent depuis super longtemps ce n'est pas la chose la plus intelligente à faire...

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9 January 1985 75 membres Deux amies, Stéphanie, la fonceuse et Véronique, la sage, s'éprennent du même garçon, Cyril, qu'elles vont aimer chacune à leur manière. A la suite d'une histoire de photo retrouvée par Véronique, les problèmes conjugaux éclatent entre les parents de Stéphanie. Après de vacances passées en Bretagne en compagnie de Cyril, il avoue sa préférence pour Véronique. Le père de Stéphanie va reconquérir sa femme et l'affection de sa fille... Options Fiche TheMovieDB

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